



Tu t’appliqueras jour et nuit
Paracha Vèzot HaBerakha
C’est la dernière sidra de la Thora. Curieusement, elle est rarement lue un Chabbat. C’est à Simhat Thora que nous achevons la lecture du pentateuque. Immédiatement après, nous ouvrons un autre Sépher Thora pour nous imprégner du début de la Genèse.
C’est à cet instant précis, que les juifs du monde entier entament le livre de Béréchit qui va durer toute une année.
Nous savons la classique explication liée à la dernière lettre de la Thora en l’occurrence « lamed » et la première lettre qui ouvre la Thora c'est-à-dire le « Beth ».
Les deux
lettres juxtaposées nous offrent le mot « lev » qui signifie
le cœur.
Cet organe vital apporte un sang nouveau à tout le corps. La Thora par ce perpétuel recommencement régénère nos sens spirituels par une lecture et une approche, chaque année, différente.
Le deuxième sens se trouve dans la Thora elle-même. Il n’existe pas de temps mort dans la vie, il n’existe pas non plus de trêve dans l’enseignement.
« Tu t’appliqueras jour et nuit » telle est la devise du judaïsme. Le Talmud renchérit par cette maxime, vérifiée tout au long de notre existence.
Si tu m’oublies
un seul jour, je t’abandonnerai deux fois plus. L’effort de la répétition,
ne peut devenir une routine. La tâche s’explique devant un tableau
de maître. Si le contenu du tableau plaît, c’est dans le détail
qu’il se différencie et prend de la valeur. Le peintre n’a
pas eu à décrire une situation ou un événement.
Il s’est investit dans moult particularités qui ont transformé une vulgaire toile en une oeuvre inestimable. Le regard du premier jour pour le travail accompli a changé et ce n’est qu’après un nombre impressionnant de ratages que l’artiste achève le fruit de son imagination.
La Thora ne livre pas ses secrets dès les premières lectures. Elle se dévoile uniquement à ceux qui persistent et qui insistent dans une volonté passionnante et une patience olympique.
C’est pourquoi nous insistons pour que chaque année à pareille époque, nous nous familiarisons avec ces trésors. La simha : la joie, peut avoir deux significations.
Elle est le panache d’un travail fini mais elle peut aussi être le sentiment d’une recherche à découvrir. Les deux intérêts nous sont offerts en cette fin de fête. Ils sont complémentaires et dévoilent notre optimisme.
Lorsque nous étudions, nous gardons une longévité
sans pareil et une juvénilité permanente.
Rabbin S.MALKA
Source: psemaine
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