Parachat Nasso
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Ramasser des pierres sur son chemin

Paracha Devarim


BIOGRAPHIE : RABBI OVADIA DE BARTENOURO
Il naquit en Italie en 1440. Il est le commentateur par excellence de la Michna que l’on retrouve dans la plupart des éditions.

En 1485, il quitte l’Italie pour la Terre sainte où il séjourne jusqu’à la fin de ses jours. Il trouve alors la communauté juive dans un état de pauvreté extrême et toujours harcelée par les autorités officielles. Il décide de s’installer à Jérusalem et il y fonde une Yéshiva qui permettra à de nombreux jeunes de venir étudier la Torah.

 Plus tard, il publiera le récit de son voyage. Il est l’auteur de nombreux livres :"Amar Naké", un commentaire de Rachi, des "piyoutim" (chants liturgiques), un commentaire kabbalistique du livre de Ruth, "Pérouche Bertinoro" et "Mikraé Kodech".

Les lettres qu’il envoie à ses proches sont d’un grand intérêt historique : elles contiennent des informations sur les conditions sociales, économiques et intellectuelles des juifs de Sicile, de Grèce, d’Egypte et d’Israël, ainsi que leurs us et coutumes. Certaines de ces lettres sont publiées dans un livre intitulé "Darkhé Tsione".

Il meurt en Erets Israël en 1516, à l’âge de 76 ans.Que le mérite du Tsadik soit pour nous une bénédiction .

RESUME DE LA PARASHA
Moché réunit le peuple avant de mourir- Moché réprimande le peuple sur leurs fautes antérieures (les espions, le veau d’or…)- Moché rappelle la nomination des juges et les instructions à leur sujet- Moché rappelle l’interdiction de conquête de Séir, d’Ammon et Moav et relate les victoires contre Sihon et Og.

HALAKHOT:LE MAQUILLAGE PERMANENT
Il est dit dans la Torah (Vaykra chap.21) : « …vous ne réaliserez pas de Ketovet Ka’aka en vous… »

Le Rambam explique (chap.12 des Hala’hot de l’idolâtrie, Hala’ha 11) : « Ketovet Ka’aka consiste à se creuser la peau et de remplir l’espace creusé, par du sable ou de l’encre ou par toute autre matière colorée… »

Par conséquent, le maquillage permanent semble interdit à titre de Ketovet Ka’aka, puisque pour le réaliser, il est nécessaire d’introduire un colorant sous la peau, afin de donner une couleur autour de l’oeil ou sur les lèvres ou autre…

C’est ainsi qu’ont tranchés de nombreux Rabbanim, sur le plan pratique.

C’est également ainsi qu’il est diffusé du Rav Ovadia YOSSEF shelita, qu’il est interdit de pratiquer le maquillage permanent, comme l’ont également rapporté en son nom, de nombreux auteurs Hala’hique de notre temps.

Cependant, le Rav dans son livre TAHARAT HABAÏT tome 3(en 5766 – 2006), dans lequel il traite de nouveau ce sujet (page 29 parag.8 et note 10).

Le Rav Ovadia shalita – après avoir fait mention de nombreux doutes sur cet interdit – conclut en définitif qu’il est permis de pratiquer le maquillage permanent, et cela, pour différentes raisons.

En effet, selon l’opinion de nombreux Rishonim (décisionnaires de l’époque médiévale), comme le RIF et le ROSH , la Torah interdit seulement le fait d’inscrire le nom d’une ‘Avoda Zara (une idole) dans l’espace creusé dans la peau, puisque tel était l’usage des non juifs dans l’antiquité, d’inscrire le nom de leurs idoles dans leur peau, afin de montrer leur attachement à leurs divinités.

De plus, il y a également des Poskim – comme Rabbenou Perets ou le Samak - selon lesquels, la Torah n’interdit que l’écriture de lettres ou l’inscription de dessins en intégralité, ce qui n’est pas le cas du maquillage permanent qui ne correspond ni au nom d’une divinité, ni même à l’inscription de lettres.

Même si l’on doit interdire le Ketovet Ka’aka même lorsqu’il ne s’agit pas ni du nom d’une divinité, ni d’inscription de lettres, il reste tout de même un autre argument grâce auquel on peut autoriser le maquillage permanent.

Effectivement, le maquillage permanent – même s’il en porte le nom – n’est pas réellement permanent, puisqu’au bout de quelques années, la trace du maquillage va en s’estompant, car le maquillage n’est pas introduit très profondément sous la peau, mais seulement sous la première couche de peau. Dans ces conditions, il y a matière à permettre.

C’est pourquoi, que le Rav shelita écrit qu’après avoir longuement étudié l’opinion des différents Poskim (décisionnaires) sur ce sujet, il lui semble que même une femme qui se fait pratiquer un maquillage permanent pour de simples raisons de beauté et d’esthétique, ne transgresse aucun interdit et son agissement est fondé, selon la Hala’ha.

 Et si une femme désir se faire faire un maquillage permanent afin de recouvrir une marque, une cicatrice ou afin de se dessiner des faux sourcilles, elle est tout à fait autorisée à le faire, même Lé’haté’hila (à priori).

HISTOIRE
Rav Nathan Tsvi Finkel, le Saba de Slobodka, a fait preuve tout au long de sa vie, d’un amour et d’un attachement particuliers envers la terre d’Israël.

A son arrivée en Erets Israël, il s’installa dans la ville de ‘Hévron. On pouvait alors le voir régulièrement sillonner à pied la route principale qui menait à Jérusalem.Tout en marchant, il se baissait et ramassait les pierres qui se trouvaient au milieu de la route.

Les personnes qui l’accompagnaient dans sa promenade quotidienne pensaient qu’il faisait cela pour éviter aux gens de trébucher sur ces pierres, ce qui constitue une mitsva.

Quand quelqu’un demanda au Saba de Slobodka pourquoi il faisait cela, il regarda la personne avec étonnement, et répondit que ce qu’il faisait était clairement écrit dans la Guémara Kétoubot 112 et expliqué par Rachi : « Rabbi ‘Hanina habitait en Erets Israël, il arrangeait dans sa ville tout ce qui pouvait constituer un obstacle, un danger ou une cause de dommage pour ses habitants, et ceci, par amour de la terre d’Israël, afin que l’on ne dise pas de mal de cette terre sainte ».

Même à la fin de sa vie, alors qu’il était malade, Rav Finkel tenait à ce qu’on l’amène régulièrement à Jérusalem afin d’en respirer son air saint. La sainteté de la terre d’Israël était pour le Saba de Slobodka quelque chose de palpable. Elle se trouvait dans chaque pierre, dans chaque grain de sable.

VIE SAINE: LE CHOU
Le chou est peu calorique, il contient des fibres ce qui permet de stimuler le transit intestinal. Il aide à lutter contre les rhumatismes. 

Riches en vitamines A, provitamine A, B1, B2, B9, C, K, U, des sels minéraux (calcium, iode, soufre). Pour préserver ses vitamines, ne le laissez pas tremper trop longtemps dans l'eau et mangez-le cru le plus souvent possible.

Le soufre contenu dans le chou est indigeste, mais c'est un oligo-élément aux importantes propriétés antibactériennes et désintoxicantes. La feuille de chou fraîche, écrasée favorise la résorption des épanchements sanguins (contusions) et soulage des oedèmes sur les jambes.

Remèdes d'autrefois: Masque au chou pour peaux sèches : Hacher finement une feuille de chou bien lavée que vous mélangez à une cuillère d'huile d'olive.
Étaler sur le visage un quart d'heure à une demi-heure.

Sources: Rav Acher Fitoussi