

Pourquoi ses bénédictions sont-elles agrées?
Savez-vous mes chers amis qu’est-ce qu’est un juif authentique ? Un Juif qui pense au Peuple D’Israël jour et nuit, un juif qui pense à ses propres enfants et aux enfants de tout le Peuple Juif. ‘’Béchol éte ouvéchol régua… A toute période et à tout moment…’’
Voici l’histoire qu’on aimerait partager avec vous.
Cette histoire se passe avec le Rabbi de Hapte, C’était un Rabbi d’une grande sainteté.
Le rabbi de Hapte avait entendu qu’un juif tenait une auberge, un juif simple qui tenait une auberge simple. Ce qui rendait particulier cet aubergiste, c’est qu’une rumeur sortait sur lui que toutes les bénédictions qu’il faisait aux gens, elles se réalisaient.
Cela n’est pas évident, pour que la porte des bénédictions lui soit ouverte à ce point-là, il faut être un grand juste, une personne très apprécié dans les cieux. Et pourtant, il était un simple aubergiste. Il devait être un juste caché.
La personne de ce Rabbi de Hapte, ne se réjouissait pas uniquement que lui-même était capable de servir Dieu de manière exceptionnelle. Il se réjouissait encore plus lorsqu’il entendait qu’autour de lui des autres personnes servaient Dieu de manière exceptionnelle.
Et lorsqu’il a eu vent de ces rumeurs sur l’aubergiste son cœur s’est emplit de joie à l’idée qu’encore une autre personne servait Dieu de manière sincère et particulière. C’est pourquoi, il décida donc de voyager pour connaitre cette personne et de pouvoir apprendre de lui ce qui le rendait si juste.
Le Rabbi de Hapte s’est donc fait passer pour un juif anonyme, un juif simple qui n’avait rien de spécial et a demandé à Reb Yankel l’aubergiste de passer quelques jours dans son auberge.
Reb Yankel lui a donc préparé une chambre comme il se doit et a accepté de l’héberger. Et l’inspection secrète du Rabbi de Hapte a pu donc commencer pour comprendre quelles étaient ses spécificités.
Au bout de quelques jours, le Rabbi ne comprenait rien. Il avait beau l’inspecter, il ne voyait vraiment pas ce qu’il avait de si spécial. A peine s’il savait prier, il ne savait même pas lire correctement, il déchiffrait ses prières.
En journée il n’y avait rien de spécial donc il s’est mis à l’inspecter pendant la nuit pour voir s’il se lever en pleine nuit. Non rien du tout, il dormait profondément. Son Birkate Hamazone, les grâces après le repas ? Rien de spécial c’était à la limite bâclé.
Par contre, au moment où il faut manger, là il était très spécial, il mettait tout son cœur pour s’empiffrer. Il manger avec joie et énormément. C’était vraiment un type inintéressant, même quand les ivrognes venaient s’assoir à sa table pour boire, il s’occupait d’eux avec plaisir et il s’asseyait avec eux pour boire.
Le Rabbi se disait soit il est vraiment très très fort pour cacher sa piété soit vraiment c’est incompréhensible.
La seule chose un peu incroyable qu’il avait pu voir, c’est que tous les jours, sans exception, que ce soit des juifs ou des non-juifs, des gens se présentaient chez lui pour lui demander qu’il les bénisse.
Alors même qu’il était occupé à servir du vin à des ivrognes, une femme pouvait venir se présenter à lui et lui dire qu’elle n’avait pas d’enfant, il répondait juste, tu en auras.
Une personne pouvait lui dire Reb Yankel, je n’ai pas de quoi payer ma location, sans s’arrêter de servir le vin, il répondait, tu auras. Et pas longtemps après ses paroles s’accomplissaient.
Le Rabbi de Hapte, ne pouvant plus tenir sa curiosité, se résigna à aller lui poser directement la question, qu’est ce qui le rend si particulier qu’il puisse faire des bénédictions si puissantes.
Et c’est là que l’histoire commence…
Reb Yankel se mit à raconter en lui précisant qu’il n’avait jamais raconté cette histoire à aucune personne. Que c’était juste par respect pour le Rabbi qu’il allait lui raconter. C’est un secret qu’il entretenait entre lui et Hakadosh Barouch Hou…
‘’Quelques années auparavant, j’étais très pauvres, je n’avais même pas de quoi manger. J’ai dit à ma femme que j’irai m’associer avec une autre personne pour investir dans mon auberge afin de rendre cette auberge plus attirante, que les gens viennent et que je gagne plus d’argent. J’ai traversé la foret pour aller en ville, il y avait plein d’arbres, c’était un long trajet.
Comme dit Rabbi Nachmane de Braslav, si tu veux trouver Hakadosh Barouch Hou, tu iras dans la foret et là-bas tu le trouvera. Au milieu que je traversais la foret, je me suis dit, pourquoi je chercherai un associé humain, comment peut-on faire confiance à un humain, il peut te faire des coups bas, il peut même mourir du jour au lendemain.
Je me suis mis à prier, en racontant mes problèmes à Dieu. Je lui ai dit que je suis Yaacov, que je sais que je ne mérite aucun avantage et aucune bonté de Dieu. Mais j’ai supplié Hashem de devenir mon associé. J’étais prêt à travailler même 24 heures, la moitié serait pour moi et l’autre moitié serait pour lui. La moitié de mes revenus pour manger et vivre tandis que l’autre moitié je les reverserai entièrement aux pauvres.
Ce serrait ça mon contrat avec Dieu. Sachez Rabbi, que si je mange beaucoup, je dors bien, ce n’est pas parce que je veux profiter un maximum et que je suis un glouton. Je ne le fait que pour Dieu, je met toute ma confiance dans Dieu.
Je veux toujours être en forme pour servir mon associé, toutes mes actions ne sont dirigées que pour mon associé. Et je sers mes clients avec joie car cela me permet de remplir mon contrat avec Dieu.’’
Le Rabbi de Hapte était impressionné, qui pourrait penser devenir carrément l’associé d’Hakadosh Barouch Hou et travailler si fort et si dur juste pour Hakadosh Barouch Hou. Lui donner entièrement sa confiance à ce point de manière sincère.
Des fois, nous ne savons pas comment éduquer nos enfants, comment investir notre argent, notre affaire. On aimerait trouver trente-six solutions. Mais, on oublie l’essentiel…
Que vous soyez bénis de ne jamais oublier, que nous n’avons besoin d’aucun autre associé à part celui ‘’shéamar véaya aolam, Barouch Hou Barouch Shémo… Celui qui a dit et fut le monde, Il est bénis et son nom est bénis…’’