Parachat Vayele'h, Chabbat Chuva
Bannière
Bannière

Havdala et Melavé Malka

Halakhot de Chabbat

1. De la même façon que nous avons l’obligation d’accueillir le Chabat par la récitation du Kidouch sur le vin , nous devons nous séparer du Chabat par la récitation de la Havdala sur le vin.

2. Il est défendu de manger ou de boire avant la Havdala à l'exception de l'eau. Si par oubli, on a mangé ou bu, on peut encore réciter la Havdala.

3. Celui qui a oublié de réciter la Havdala la nuit, peut encore la dire le lendemain. Il a même le temps de la prononcer jusqu'au jour du mardi inclus (car les trois premiers jours ouvrables de lasemaine sont en quelque sorte rattachés au Chabat précédent, les trois derniers, au Chabat suivant). Dans ce cas, il ne dira que les Bérakhot Haguéfène et Hamavdil.

4. Si on ne dispose pas de vin on peut dire Havdala sur une autre boisson courante dans le pays où on se trouve comme la bière, l'eau de vie, la liqueur, mais pas sur l'eau.

5. Avant la récitation de la Havdala, il est recommandé de ne faire aucun travail, sauf allumer la bougie de la Havdala.

La prière de la Havdala comprend les quatre Bérakhot suivantes:

I) Boré Péri Haguéfèn (Créateur du fruit de la vigne) sur le vin

II) Bessamim (parfums). La Bérakha est différente selon le genre de Bessamim:sur des produits odorants: "Boré Miné Bessamim" (Créateur de tout genre de parfums)sur la plante d'un arbuste aromatique: "Boré Atsé Bessamim" (Créateur d'arbustes aromatiques)sur une herbe aromatique: "Boré Issbé Bessamim" (Créateur d'herbes aromatiques).

En respirant l'odeur des parfums qui restaurent l'âme, nous retenons pendant la semaine l'influencede la Néchama Yétéra, l'âme spéciale doublée de spiritualité que nous possédons le Chabat Dans ce sens il est recommandé de faire la Bérakha sur des branches de myrte (Atsé Bessamim)

III) Boré Méoré Haech: sur le feu.

1. Conformément aux termes de la Bérakha: Boré Méoré Haéch, "Créateur des flammes du feu", la bougie qu'on allume doit produire 'au moins deux flammes et on utilise par conséquent deux cierges entrelacés. Si on ne dispose que de bougies simples, au moment de la Bérakha on unira les flammes des deux bougies.

2. On ne doit dire la Bérakha de Méoré Haéch que sur une flamme découverte. On ne doit pas se servir de lumière électrique.

3. Un aveugle ne dit pas la Bérakha de Boré Méoré Haéchpuisqu'il ne voit pas la lumière, mais il a l'obligation de réciter le reste de la Havdala.

IV) Hamavdil Ben Kodech Lé'hol: "Qui distingue entre le sacré et le profane".

1. La Havdala est aussi bien obligatoire pour les femmes, comme pour le Kidouch de Chabat. Par conséquent, si elles ne peuvent pas l'écouter réciter par un homme, elles la réciteront elles mêmes.

Un homme qui a déjà dit ou écouté la Havdala peut la redire à l'intention de sa famille.

2. La coupe de Havdala doit être remplie complètement jusqu'à déborder même, car l'abondance devin est un signe de richesse et de bénédiction.

3. On récite la Havdala de la façon suivante: on soulève la coupe de vin de la main droite et les produits aromatiques de la gauche et on dit la Bérakha: Boré Péri Haguéfène (sur le vin) ou Chéhakol(sur une autre boisson); on passe la coupe dans la main gauche et les produits aromatiques à la droite et on dit la Bérakha de Bessamim.

On sent les Bessamim, on les dépose et on dit la Bérakhade Méoré Héch en tendant la main droite devant la bougie. On plie les doigts de la main droite et on contemple les doigts et leur ombre devant la flamme en même temps que la paume de la main. Pour la dernière Bérakha de Hamavdil on passe de nouveau le verre dans la main droite.

4. A la fin des Bérakhot on boit toute la coupe, en laissant seulement une petite quantité que l'on versera sur l'assiette. (Certains ont l'usage d'éteindre la bougie en versant le vin sur la flamme).On trempe le doigt dans l'assiette puis on le fait passer sur les yeux en signe d'appréciation pour la Mitsva.

5. Si on ne peut pas boire toute la coupe, on doit boire au moins le volume d'un Réviit (118 de litre) après quoi on prononce la Bérakha postérieure à la consommation du vin: Al Haguéfène.

6. La récitation de la Havdala est une grande Mitsva. Celui qui la dit ou qui l'écoute et rend ainsi témoignage de la consécration du Chabat et d'Israël, est déclaré saint par D. qui le chérit et le prend en prédilection.

7. A l ' issue de Chabat, on a l'usage de dire la section de "Véyitène Lékha", comprenant des versets qui contiennent des bénédictions pour la semaine. On mentionne Eliyahou Hanavi et onprie qu'il vienne nous annoncer la Géoula.Ces Halakhot sont tirées du Choulkhane Aroukh abrégé de Rabbi M. Hassan

LE QUATRIEME REPAS DE CHABAT

1. Après la Havdala, on doit prendre un repas (le quatrième, appelé Mélavé Malka: dîner d'au revoir à la Reine Chabat quel'on accompagne de chants particuliers à l'issue du Chabat.

2. On reste vêtu comme pour le Chabat jusqu'après le dîner de Mélavé Malka. On ne doit pas retarder cette Séouda plusde quatre heures après la tombée de la nuit.

En cas d'empêchement, on peut s'acquitter de son obligation jusqu'à minuit,dernier délai.3. En cas de manque d'appétit ou de fatigue, on n'est pas tenu de prendre un repas complet accompagné de pain; on peut se contenter de Mézonot ou de fruits.

4. Grâce à cette Séouda, on attire la Kédoucha de Chabat sur tous les repas de la semaine. Les Kabalistes nous enseignent que chaque organe tire sa vitalité d'un organe spirituel correspondant.

L'os de la nuque est alimenté par cette quatrième Séouda et a la particularité de ne pas subir le processus de décomposition comme le reste du corps dans la tombe et demeure intact. C'est à partir de cet os qu'aura lieu la résurrection promise aux enfants d’Israël, comme il est dit: « Vous qui êtes restés fidèles à l’Éternel votre D. vous êtes tous vivants aujourd'hui » (Deutéronome 4,4)

Sources: ravbenchetrit