



La consomation des anges
בס"ד
ושל חביבה בת גדה
Il est interdit d'utiliser le PARDES DU CHABAT ou certaines parties dans un but commercial car certaines sections sont des traductions integrales de textes de livres en Anglais, MERCI.
Quelle était
la nature de la "raillerie" d'Ichmael? Ramban commence son traitement de
cette question en citant Rachi:
מצחק, se moquant: Ce terme
dénote l'idolatrie comme il est dit (Ch. 32:6): Ils se levèrent pour se
livrer à l'idolatrie. Une autre explication: Ce terme dénote:
"découvrir la nudité" (les relations interdites ) comme tu dis (39:17):
Pour s'amuser de moi. Une autre explication: Ce terme dénote: le
meurtre, comme (Chmouel II: 2:14): Que les jeunes gens se lèvent et
qu'ils s'entre-tuent devant nous etc... Car Ichmael se disputait avec
Itshak à propos de l'héritage qu'ils recevraient à la mort d'Avraham et il
disait: "Je suis l'ainé et je prendrai une double part". Ils sortirent
dans le champ et Ichmael prit son arc et tirai sur Itshak des flèches,
comme il est dit (Pro. 26:-18 et 19): Comme celui qui s'amuse à tirer
des brandons etc... et il disait: Je ne fais que m'amuser. Tout ceci
est une citation de Rachi.
Ramban s'oppose à l'interpretation par
Rachi sur les commentaires des Sages de ce verset:
De nouveau (voir
Ramban sur 19:24), ici, le Rav (Rachi) écrit toutes les opinions
divergentes comme si elles formaient une seule: Car il est enseigné dans
une Beraita: Rabbi Chimon Ben Elazar a dit: Il y a 4 choses que R' Akiva a
utilisé pour commenter à partir de nombreux versets, et je ne commente pas
comme il fait, et mes paroles apparaissent plus correctes que les siennes.
R' Akiva a commenté sur le verset: Sarah vit le fils d'Hagar
l'Egyptienne, que celle-ci avait enfanté à Avraham, se livrer à des
railleries, que le terme מצחק est utilisé ici comme rien d'autre
qu'une expression d'idolatrie, etc. Mais je dis: Que Dieu en préserve
qu'il devrait avoir une telle chose (idolatrie, etc.) dans la maison du
juste (Avraham)! Est-il possible que celui, au sujet duquel il est écrit
(18:19): Car il prescrit à ses fils et à sa maison après lui d'observer
la voie de l'Eternel, devrait avoir de l'idolatrie, de l'immoralité
sexuelle, et du meurtre dans sa maison?! Plutôt, la moquerie dans ce
verset est rien plus qu'une expression dénotant l'héritage. Car quand
Itshak était né, chacun s'est réjouit. Puis, Ichmael leur a dit: "Idiots!
Je suis le premier-né, et je prendrai une double part d'héritage!" Car à
partir de la réaction avec laquelle notre Matriarche Sarah a parlé à
Avraham, tu peux apprendre que la "raillerie" devait être au sujet de
l'héritage1. Et mes paroles apparaissent plus correctes
que les siennes (Tossefta Sotah
6:3)2.
Élucidation: 1. car immédiatement après
ce verset, Sarah a raconté à Avraham: le fils de cet esclave ne devrait
pas hériter avec mon fils, avec Itshak - tel que Rachi (cité par
Ramban ci-dessus) explique.
2. Il est clair qu'à partir de la
déclaration de R' Akiva: Et mes paroles apparaissent plus correctes que
les siennes, que les deux interpretations sont
incompatibles.
Ramban présente une deuxième objection à la manière avec
laquelle Rachi a cité les commentaires des Sages:
Similairement, le
langage que le Rabbi (Rachi) a utilisé: "Ichmael se disputait avec Itshak
à propos de l'héritage" n'apparait pas correcte. Car si c'était ainsi,
cela aurait dû prendre plusieurs années, quand Itshak n'était plus un bébé
et pouvait participer dans une dispute, et Ichmael aurait dû être tros
lourd afin que sa mère puisse le porter sur ses épaules (tel que le vs.
14)1. Et , en vérité, les Sages ont
déclaré2 qu'Ichmael avait 17 ans au moment de sa
raillerie. Si c'est ainsi, elle a eu lieu lors de l'année quand Itshak a
été sevré3, qui est mentionné dans le verset précédant
(8)4.
Maintenant, Ramban cite l'interpretation d'Even
Ezra sur la raillerie:
Rabbi Avraham Even Ezra dit, selon le sens
simple de l'interpretation du terme, que מצחק signifie "jouer", la manière
de ce que tous les garcons font. Et Sarah était jalouse de lui car il
était plus agé que son fils, qui n'était pas assez agé pour
jouer5.
Maintenant, Ramban fournit sa propre
interpretation:
L'analyse la plus correcte à mes yeux est que ceci est
arrivé lors du jour de sevrage d'Itshak, qui était mentionné dans le
verset précédant, et Sarah a vu Ichmael se moquant d'Itshak, ou du grand
festin qu'Avraham a fait à l'occasion du sevrage d'Itshak (vs.8). Et ceci
est pourquoi la Torah a dit: Sarah a vu le fils de Hagar, l'égyptienne -
et n'a pas dit "Ichmael" - se moquant6. Et
similairement, elle a dit: Expulse cette femme esclave et son
fils7, et elle n'a pas dit: Expulse Ichmael.
Car elle a dit, en effet: "Un esclave qui se raille de son maitre devrait
justement mourir ou au moins devrait être frappé. Mais je veux seulement
que tu devrais l'expulser loin de moi, et qu'il ne devrait pas hériter ta
possession ensemble avec mon fils, qui est le fils de la maitresse
de maison8".
Élucidation: 1. Ramban dit ceci
en accordance avec la compréhension de Rachi sur cet incident. Ramban
lui-même (sur vs.14) maintient qu'Hagar n'a pas porté Ichmael sur ses
épaules.
2. Il y a un Midrach à cet effet cité dans le Yalkout Chimoni
(95). Sa source est apparement le P.R.E (29).
3. Ichmael était né quand
Avraham avait 86 ans (16:16). Il avait donc 14 ans quand Itshak était né à
Avraham ayant 100 ans. Assumant qu'Itshak avait été sevré à l'age de 2
ans, Ichmael avait dû avoir 16 ans. Plutard dans cette année, il aurait eu
17 ans.
4. Et à cet age, Itshak aurait été trop jeune pour argumenter
sur l'héritage.
5. C'était cette jalousie qui l'a provoqué de chercher
un moyen pour expulser Ichmael loin de sa maison.
6. La référence de la
Torah à Ichmael simplement par le fils d'Hagar semble souligner
qu'il était uniquement un esclave, et en tant que tel, il agissait avec
une insubordination flagrante.
7. Ici, également, le choix de Sarah des
mots connote l'élément d'insubordination de la part de l'esclave
Ichmael.
8. Sarah s'est référé à Itshak par mon fils, Itshak,
bien que cela est évident qu'Itshak était son fils, pour souligner la
raison de son objection de permettre à Ichmael de rester dans la maison -
il ne pouvait pas hériter ensemble avec "son fils", qui était
contrairement à Ichmael, le fils de la maitresse de maison.
Selon
toutes ces interpretations, c'était seulement Ichmael qui a agit
improprement. Pourquoi, alors, Hagar a été banni également? Ramban
explique:
Sarah a dit de plus qu'Avraham devrait expulser la mère
d'Ichmael aussi, bien qu'elle n'a fait rien de mal, car le garcon ne
serait pas capable de quitter sa mère, car, s'il la quitterait, il
mourrerait (citation stylistique de Ber. [44:22]).
Sur Le Verset (22:14): ויקרא אברהם שם המקום ההוא י.ה.ו.ה. יראה אשר יאמר היום בהר י.ה.ו.ה. יראה, Avraham dénomma cet endroit: Ado-nai-Yiré; d'où l'on dit aujourd'hui: Sur le mont de Ado-nai-Yéraé.
י.ה.ו.ה. יראה, Hachem-Yiré: Ces mots
sont séparés par un Pessik (signe de cantillation verticale
indiquant une pause entre les mots), indiquant qu'Avraham a appelé le nom
de l'endroit, Hachem. Donc, nos Sages ont commenté: Avraham
connaissait même le nom avec lequel le Saint Béni Soit Il renommerait
Jérusalem dans le futur. Et ceci est déclaré dans le verset (Ezekiel
48:35).
Élucidation:
Même au niveau du remez, nous trouvons
un lien entre ירושלם et י.ה.ו.ה car la v.n. du nom de ירושלם est déduite à
partir du tétragramme en élevant au carré tous les chiffres depuis le 1
jusqu'à la v.n. de chacune des lettres du tétragramme. En les
additionnant, nous obtenons 586 qui est la v.n. de ירושלם:
|
12 + 22 + 32 + 42 + 52 + 62 + 72 + 82 + 92 + 102 = |
| ||
|
12 + 22 + 32 + 42 + 52 = |
| ||
|
12 + 22 + 32 + 42 + 52 + 62 = |
| ||
|
12 + 22 + 32 + 42 + 52 = |
| ||
Total |
ירושלם |
La formule mathématique est:
| + |
|
+ |
|
+ |
|
= ירושלם = שופר |
ou plus simplement car le ה apparait deux fois:
| + |
|
+ |
|
= ירושלם = שופר |
Le mot ירושלם,
écrit sans la lettre youd entre le lamed et le mem
final, apparait en majorité dans la bible tels que (Yeo. 10:1; Chm. II
5:6; Chir Hach. 3:5; etc...).
Selon le sens de l'interpretation par le
Drach, le fait -- que י.ה.ו.ה. et ירושלם sont liés -- peut être déduit du
verset (Ezékiel 48:35): סביב שמונה עשר אלף ושם העיר מיום י.ה.ו.ה. שמה,
Le pourtour aura dix-huit mille, et désormais le nom de la ville sera:
Hachem Chammah, Hachem est là!. Le Targoum Yonathan a traduit ce
verset par: Le Nom de la ville appelée depuis toujours: Hachem fera
résider là (taman) Sa présence. Rabbi Yonathan dans le Talmud (Baba
Batra 75b) dit que trois choses ont été appelées au Nom du Saint Béni Soit
Il, et ceux sont: Les justes, le Machiah, et Yerouchalayim. Yerouchalayim
comme il est écrit (Ez. ibid.): י.ה.ו.ה. שמה, Hachem Chammah, Hachem
est là!; Ne lis pas Chammah, là-bas mais Chema, son nom.
C'est à dire que dans les temps messianiques, le nom de la ville de
Yerouchalayim sera appelé י.ה.ו.ה car les deux, י.ה.ו.ה. et ירושלם sont
liés entre eux comme nous l'avons vu ci-dessus.
בהר י.ה.ו.ה, Sur le
Mont d'Hachem: La note massoratique ג' signifie que cette phrase
apparait 31 fois dans le Tanach, une fois dans la Torah,
une fois dans les Prophètes, et une fois dans les Hagiographes: 1) Dans la
Torah, בהר י.ה.ו.ה. יראה, Sur la montagne Hachem sera vu (notre verset);
2) Dans les Prophètes (Yechaya 30:29): לבוא בהר י.ה.ו.ה, Afin de venir
sur la montagne d'Hachem; 3) Dans les Hagiographes (Ps. 24:3): מי יעלה
בהר י.ה.ו.ה, Qui montera la montagne d'Hachem?. Ces 3 versets
insinuent aux 3 fêtes de pélérinages (Ch. 23:14-17 et 34:23-24) quand tous
les hommes d'Israel monteraient la montagne
d'Hachem.
Élucidation: 1. La note massoratique pleine est ג' דסמיכי אנ"ך, Trois comme une phrase: Torah, Prophètes, et Hagiographe. L'abbréviation אנ"ך signifie la même chose que תנ"ך, Tanach, avec le ת de תורה remplacé par le א de אוריתא, le mot araméen pour la Torah.
מצחק, se
livrer à des railleries: La v.n de ce mot (238) est égale à celle de
להרג, tuer. Tel que nos Sages (Ber. Rab. 53:11) déclarent: Ichmael
tirait une flèche vers Itshak avec l'intention de le tuer. É.:
Ichmael prenait un arc et tirait des flèches vers les oiseaux. Quand il a
vu Itshak s'asseyant, il a tiré une flèche vers lui avec l'intention de le
tuer. Sarah a vu et a reporté l'incident à Avraham (P.R.E. 30).
Le Baal
HaTourim commente également sur le terme de מצחק dans le verset (26:8):
Il vit Itshak מצחק, carresser Rebecca. La note massoratique
ב' signifie que ce mot apparait deux fois dans le Tanach: 1) Ici; et 2)
אשר ילדה לאברהם מצחק, avait enfanté à Avraham, se livrer à des
railleries (21:9). Ceci enseigne qu'Ichmael kidnapait des femmes de
leurs maris et commetait des adultères avec elles. Car de même qu'ici, le
terme se réfère à une femme mariée, similairement, le verset antérieur se
réfère à une femme mariée. É.: La racine צחק dans 39:17 se réfère à
des relations sexuelles (voir Rachi vs. 39:19). Et ceci est aussi le sens
de מצחק dans 21:9 (Ber. Rab. 53:11; Maharam de Rothenbourg).
Sur Deux Midrachim Énigmatiques
I.
La Lecture Du Chema En Position Assise
Le Midrach (48:7) commente sur
le terme ישב du verset (Ber. 18:1): והוא ישב פתח האהל כחם היום, Tandis
qu'il était assis à l'entrée de sa tente, pendant la chaleur du jour.
Ce verset apparait suite de la Brit Mila d'Avraham à l'âge de 100 ans. Le
Midrach dit: רבי ברכיה משום ר' לוי אמר ישב כתיב, בקש לעמוד, א"ל הקב"ה שב
אתה סימן לבניך, מה אתה יושב ושכינה עומדת, כך בניך יושבין ושכינה עומדת על
גבן, כשישראל נכנסים לבתי כנסיות ולבתי מדרשות וקורין קריאת שמע והן יושבים
לכבודי ואני על גבן.
La Traduction Assistée Du Midrach:
R'
Berachya a dit au nom de R' Levi: Le mot ישב est écrit ici sans un ו.
Cette déficience indique qu'Avraham a souhaité de se lever par respect de
la Présence Divine1, mais le Saint Béni Soit Il, lui a
dit:
Assie toi, tu es un signe pour ta descendance2:
De même que tu t'asseois et la Présence Divine se tient debout;
similairement, dans le futur, tes descendants s'assoieront et la Présence
Divine se tiendra sur eux. Car quand Israel entre dans les synagogues et
les salles d'études et récitent le chema, ils s'asseoiront en Mon honneur
et Je me tiendrais debout en présence
d'eux3.
L'Élucidation Du Midrach:
1.
L'Écriture déficiente du terme ישב (plutôt que l'ortographe pleine, יושב)
indique que l'assise d'Avraham était compromise, c'est à dire, il n'était
pas dans une position pleinement assise. A partir de ceci, le Midrach
déduit qu'il a commencé de se lever de sa chaise car il a souhaité de se
tenir debout par respect de la Présence Divine (Ets Yossef).
2. Car
toute chose qui arrive à nos ancêtres sert comme un présage pour ce qui
arrivera à leurs descendants (Tanh. Lech Leha 9; voir section MAASSEI AVOT
SIMAN LABANIM et Ber. Rab. 40:6).
3. Le Midrach Parallèle est Chir
HaChirim Rabbah (2:9) lit: Ils s'asseoiront et Mon honneur se tiendra
debout en présence d'eux.
Le Rav Tsvi se demande comment R' Berakhia a
fait son commentaire, c-a-d, comment est-ce que le verset de Berechit se
réfère à la lecture du Chema? De plus, il demande pourquoi le verset nout
dit qu'Avraham était assis à la chaleur du jour, pourtant ce n'est pas
l'heure du Chema?.
Explication kabalistique par le Rav Tsvi
Elimelekh:
Le Talmud (Ber. 10b) dit: Beit Chamai disent, le soir,
chaque personne doit d'abord s'allonger et alors seulement, peut-elle
réciter le Chema, mais le matin, chaque personne doit se tenir debout. La
raison de Beit Chamai est que l'attribut de la nuit est dans une position
assise et celle du jour, dans une position debout comme il est dit dans le
Z.H. (III Emor 97b): ובגין דאלין יומין יומין דעלמא דדכורא לא אתמסר
חושבנא דא אלא לגברי בלחודייהו, ועל דא חושבנא דא בעמידה איהו ומלין
דעלמא תתאה בישיבה ולא בעמידה, où le monde inférieur - c'est à dire, la
Malkhout - est le degré féminin, car les paroles du monde inférieur sont
dites en position assise comme il est dit par le Talmud (Pess. 3a):
ובאשה קראו מושב, Alors que dans le cas de la femme,
l'Écriture le nomme siège. Les paroles masculines sont dites dans une
position debout. Voici que la nuit est le degré féminin de la Malkhout et
le jour est le degré du Zeir Anpin masculin.
Par contraste, Beit Hillel
disent: chaque personne récite le chema à sa manière, c'est à dire dans la
position qu'elle préfère, debout, allongée, assise ou même en marchant,
car il n'y a pas de jour sans nuit et il n'y a pas de nuit sans jour,
comme il est dit dans le Z.H. (I:46a): מנדע דהא לית יום בלא לילה ולית
לילה בלא יום ולא אבעון לאתפרשא, אמר רבי יוסי ההוא יום דנפק אור קדמאה
אתפשט בכלהו יומי דכתיב בכלהו יום א"ר אלעזר משמע דכתיב בכלהו בקר ולאו בקר
אלא מסטרא דאור קדמאה, ר"ש אמר יומא קדמאה אזיל עם כלהו וכלהו ביה בגין
לאחזאה דלאו בהו פרודא וכלא חד, ויאמר אלהים יהי אור יהי (ד"א ל"ג
אור) אתפשטותא דהאי אור לתתא ואלין אינון מלאכין דאתבריאו ביומא קדמאה אית
לון קיומא לאתקימא לסטר ימינא, וירא אלהים את האור כי טוב, את לאתכללא
אספקלריאה דלא נהרא עם אספקלריאה דנהרא דאתמר (ד"א ביה) כי טוב, אר"א את
לאתכללא (ד"א לאכללא) ולאסגאה כלהו מאלכין דאתיין מסטרא דאור דא וכלהון נהרין
כקדמיתא בקיומא שלים, où il faut savoir qu'il n'y a pas de degrés du jour -
qui est la force qui influence - sans le degré de la nuit qui est la force
qui reçoit; et il n'y a pas de degrés de nuit - qui est la force qui
reçoit - sans la force de celui qui influence qui est le jour; comprenez
la chose, et la halakha va selon Beit Hillel.
Et celui qui se tient
debout comme Beit Chamai est appelé עברין, délinquant car il cause
la séparation des Bontés.
Il se trouve donc que les Bnei Israel ne se tiennent pas debout en journée pour la lecture du Chema. Ce n'est pas un manque de respect, mais au contraire pour honorer Hachem car il n'y a pas de séparation entre le degré du jour et celui de la nuit, et cela est יחודא שלים, l'unité entière. L'illustration de l'importance de l'union est racontée par le Zohar (I:91a) où il est dit qu'avant la circoncision d'Avraham, il a mérité seulement le degré de prophétie de מחזה comme il est dit (Ber. 15:1): היה דבר י.ה.ו.ה. אל אברם במחזה, La parole du Seigneur se fit entendre à Avraham, dans une vision. Avant qu'il soit circoncis, Avraham n'a mérité que la parole de la Malkhout seule, mais après sa circoncision, la Tifheret - s'unissant avec la Malkhout - lui a été révélée, et alors il a mérité le degré de l'union de la Tifheret et de la Malkhout; Et sa prophétie a été d'un degré supérieur; c'est la raison pour laquelle il est dit, après qu'il a reçu la visite d'Hachem suite à sa circoncision (Ber. 18:1): וירא אליו י.ה.ו.ה., l'Eternel se revela à lui, dont l'explication est que le Zeir Anpin lui a été révélé à l'intérieur de la Malkhout.
Voici qu'il est dit
qu'Avraham était ישב, assis qui indique qu'Avraham voulait se lever
par respect de la Présence Divine, et il ne s'est pas levé (voir la raison
ci-dessus). פתח האהל, à l'entrée de sa tente correspond à l'entrée
des tentes de Yaakov qui sont les synagogues et les salles d'études (voir
Ber. 16a et Bam. 24:5). כחם היום, à la chaleur du jour veut dire la
chose que les Bnei Israel disent tous les matins , c'est à dire, la
lecture du Chema qui est comme la chaleur du
jour.
II.
בראשית, Le Fondement De
Tous Les Mondes
Il est dit durant מעשה בראשית, l'Acte de la Création,
presque pour chaque chose crée, ויהי כן, Et ce fut ainsi, comme il
est dit (Ber. 1:7,9,11,15,24,30) pour la création du firmament, de la
partie terrestre (יבשה) de la terre, de l'herbe, etc...Quelle est la
signification de répéter כן, ainsi pour chaque acte éternel de la
Création?
Le Rav Tsvi Elimelekh commence d'expliquer כן en disant que
le mot בראשית contient 720 combinaisons. Il se base sur le Sefer Yetsira
(4:16) disant que שש אבנים בונות 720 בתים, six pierres [lettres]
construisent 720 maisons [mots]. Le Arizal parle également de ces
720 combinaisons en se référant sur le Sefer Yetsira. Il dit que ces 720
sont le sod, secret du Nom de ע"ב, dont la v.n est celle de חסד,
bonté multiplié par 10.
Le Mégualei Amoukot (Vayigach vs. אל תירא מרדה) écrit que le mot בראשית avec ses 720 permutations sont le fondement de tous les mondes. Le Rav Tsvi explique qu'avec chaque combinaison telle ou telle chose a été crée כן, ainsi. C'est pour cela que durant l'Acte de la Création, il est dit ויהי כן, Et ce fut ainsi, où כן fait allusion aux 720 combinaisons de בראשית car כן a une v.n de 720 où la lettre נ finale a une v.n de 700:
ןף"ץ | תך"ם | קר"ש | עפ"צ | מנ"ס | יכ"ל | זח"ט | דה"ו | אב"ג |
800 900 |
500 600 |
200 300 |
80 90 |
50 60 |
20 30 |
8 9 |
5 6 |
2 3 |
Cette
analyse de כן, faisant allusion aux 720 combinaisons de בראשית, est le
sens des cas
suivants:
a. Le verset (Dev. 18:14) dit: כי הגוים האלה אשר אתה יורש אותם אל מעננים
ואל קסמים ישמעו ואתה לא כן נתן לך י.ה.ו.ה.
אלהיך, Car ces nations que tu vas déposséder ajoutent foi à des augures
et à des enchanteurs; mais toi, ce n'est pas ainsi ce que t'a donné
l'Eternel, ton Dieu. Le Rav Tsvi explique כן de ce verset ainsi: Les justes connaissent la
Torah et ses combinaisons, et savent transformer une telle rigueur. Ils
savent que cette rigueur provient de l'une de ces combinaisons de בראשית.
Puis, ils la changent en une autre combinaison en disant au Saint Béni
Soit Il, לא כן נתן לך י.ה.ו.ה. אלהיך, ce
n'est pas ainsi ce que t'a donné l'Eternel, ton Dieu, c'est à
dire, ce n'est pas cette combinaison que tu nous a donné. Nous demandons
une autre combinaison et Hachem donne ce pouvoir de changer les
permutations en leurs mains. Le Saint Béni Soit Il t'a donné la force de
dire לא כן, c'est à dire une telle combinaison
des 720 ne sera pas ainsi mais comme celle-là.
Puis, le Rav Tsvi nous
demande de comprendre la
chose.
b. Concernant l'apparition de כן dans le verset
de la Paracha de la semaine (Ber. 18:5): ואקחה פת לחם וסעדו לבכם אחר תעברו
כי על כן עברתם על עבדכם ויאמרו כן תעשה כאשר דברת, Je vais apporter une tranche de
pain, vous réparerez vos forces, puis vous poursuivrez votre chemin,
puisque aussi bien vous avez passé près de votre serviteur. Ils
répondirent: Fais ainsi que tu as dis.
Selon le sens simple de la
phrase כי על כן עברתם על עבדכם, puisque aussi bien vous avez passé près
de votre serviteur, Avraham apparait de dire aux 3 invités qu'ils sont
venus le voir pour l'objectif de manger sa nourriture. Ceci semble un
commentaire inapproprié de faire à des invités. Par conséquent, le Midrach
(48:11), cité par le Rav Tsvi, explique le commentaire d'Avraham par
homélie:
א"ר יהושע מיום שברא הקב"ה את עולמו הייתם מזומנים לבא אצלי, כי
על כן עברתם, היך מד"א יהי כן ה' עמכם
Traduction Assistée Du
Midrach:
R' Yeochoua a dit: Avraham est entrain de dire ainsi:
Depuis le jour où le Saint Béni Soit Il a crée Son monde, vous trois, vous
étiez destiner de venir me voir; ceci est l'implication de כי על כן עברתם,
puisque aussi bien vous avez passé1. Ainsi, il
est dit (Ch. 10:10): יהי כן י.ה.ו.ה. עמכם, Ainsi, sois l'Eternel avec
vous2.
Élucidation Du Midrach:
1.
C'est à dire, Avraham signifiait de dire: Puisque cela était destiné
depuis le début de la Création que vous passeriez par ici.
Ets
Yossef, citant Yefei Toar, explique: Un homme juste est la fondation du
monde, et Dieu a crée chaque chose pour Son égard. Donc, les 3 anges
étaient initialement crées spécialement pour le but de bénéficier Avraham.
En effet, chaque ange était chargé d'une mission spécifique pour son bien
(voir Ber. Rab. 50:2).
2. Le Midrach cite ce verset afin de montrer que
de même que le mot כן là-bas est dit en référence à Dieu (Ainsi, sois
l'Eternel avec vous), similairement en regard avec notre verset, qui
utilise le mot כן, c'était Divinement préétablit que les anges devraient
visiter Avraham (ibid. de Yefeh Toar; Rachach).
Alternativement, le mot
כן dans notre verset, et dans Chemot (10:10) aussi, est réminiscent du mot
ויהי כן qui apparait dans le contexte de chacun des 6 premiers jours de la
Création. O.M. corrige cette dernière chose en précisant que ces termes
apparaissent à partir du deuxième jour jusqu'au sixième jour depuis la
Création. Donc, la déclaration d'Avraham כי על כן עברתם transmet que "vous
êtes venus ici à cause du plan d'Hachem depuis le temps de la
Création".
Élucidation Ésotérique Du Midrach:
Le Rav Tsi
Elimelekh Chapira de Dinev explique d'une manière ésotérique le verset en
question. Voici qu'Avraham, dont l'attribut est le חסד, bonté, a dit aux
anges: כי על כן עברתם על עבדכם, puisque
aussi bien vous avez passé près de votre serviteur - c'est à dire qu'à
partir du jour de בראשית avec ses 720 combinaisons, vous étiez inviter
d'être et de venir chez moi car tout provient de la force de l'Acte de la
Création: tout ce qui a été, et tout ce qui sera jusqu'à la fin des temps
sont insinués dans le terme בראשית, et comprenez la chose car Je l'ai
abrégé.
c. Transformation Par Le Tsadik de la malédiction En Une
Bénédiction:
Le Midrach Tanhouma (Berechit 13 Edition de Varsovie) dit:
מעשה בתלמוד /בתלמיד/ אחד מתלמידי רבי עקיבא שנאמר לו בחלום באדר אתה מת
וניסן אינך רואה ומה שזרעת לא תקצור, והיה מיצר על החלום הרבה וספר חלומו
לפני ר' עקיבא, א"ל באדר אתה מת בהידורה של תורה אתה מת, וניסן אין אתה רואה
שוב אין אתה בא לידי נסיון ומה שזרעת אין אתה קוצר בניך אין אתה קובר, ותו ר'
יונתן בן עכסאי ור"י בן גרים היו תנו פרשת נדרים קמיה רשב"י, אפטרו מיניה
באורת', בצפרא אתו וקא מפטרו מיניה, אמר להו מי לא אפטריתו מקמאי מאתמול,
אמרו לו למדתנו רבינו תלמיד הנפטר מרבו ולן רבו באותו העיר צריכין להפטר
ממנו, דכתיב (מלאכים א ט) ביום השמיני שלח את העם ויברכו את המלך וגו' א"ל
רשב"י לבריה הללו בני אדם של צורה זיל לגבייהו כי היכי
דלברכוך.
Similairement, le Talmud (Moed Katan 9b) dit la même
chose:
אמרו ליה: מאי בעית הכא? אמר להו: דאמר לי אבא: זיל גבייהו
דליברכוך. - אמרו ליה: יהא רעוא דתזרע ולא תחצד, תעייל ולא תיפוק, תיפוק ולא
תעייל, ליחרוב ביתך וליתוב אושפיזך, לבלבל פתורך, ולא תחזי שתא חדתא. כי אתא
לגבי אבוה, אמר ליה: לא מבעיא דברוכי לא בירכן - אבל צעורי צעורן. - אמר ליה:
מאי אמרו לך? - הכי והכי אמרו לי. - אמר ליה: הנך כולהו ברכתא נינהו; תזרע
ולא תחצד - תוליד בנים ולא ימותו. תעייל ולא תיפוק - תעייל כלתא ולא לימותו
בנך דליפקון. תיפוק ולא תעייל - תוליד בנתא ולא ימותו גוברייהו וליהדרו
לותיך. ליחרוב ביתך וליתוב אושפיזך - דהאי עלמא אושפיזך וההיא עלמא ביתא,
דכתיב +תהלים מ"ט+ קרבם בתימו לעולם אל תקרי קרבם אלא קברם. לבלבל פתורך -
בבני ובנתא, ולא תיחזי שתא חדתא - דלא תמות אנתך ולא תנסב אינתתא
אחריתי.
La Traduction du passage Talmudique est:
Ils lui [au
fils de Rabbi Chimon fils de Yohai] ont dit : Que viens-tu chercher ici?
Il leur a répondu: Mon père m'a dit: Va les trouver pour qu'ils te
bénissent [Mon père m'a envoyé vous demander votre bénédiction]. Ils lui
dirent: que ce soit la volonté de Dieu que tu sèmes et ne récoltes pas,
que tu fasses entrer sans faire sortir, que tu fasses sortir sans faire
rentrer, que soit désolée ta maison et habitée ton auberge, qu'il y ait du
tumulte à ta table et que tu ne voies pas une année nouvelle. Revenu chez
son père, il lui dit: Ce n'est pas assez de dire qu'ils ne m'ont pas béni,
ils m'ont causé grand peine! Il lui répliqua: Que t'ont-ils dit? - Ils
m'ont dit ceci, et cela.
Il lui répondit: Ce ne sont que bénédictions:
Que tu sèmes et ne récoltes pas signifie que tu aies des enfants et
qu'ils ne meurent pas. Que tu fasses entrer sans faire sortir, veut
dire que tu fasses entrer chez toi des brus, et que tes fils ne meurent
pas, car alors elles sortiraient [après être venues chez toi rejoindre
leurs maris, elles repartiraient de chez toi après leur veuvage pour
retourner dans leurs familles (Rachi)]. Que tu fasses sortir sans faire
rentrer signifie que tu aies des filles [qui partiront chez leurs
maris] et que leurs maris ne meurent pas, car elles reviendraient chez
toi. Que soit désolée ta maison et habitée ton auberge:
Ce monde-ci
est ton auberge et l'autre monde ta maison [Rachi et Rabénou Hananel:
Ta maison désigne ta tombe. Que tu ne meures pas pour entrer dans
ta tombe, mais que tu restes en vie éternellement dans ce monde-ci, qui
est qualifié d'auberge. Tombe vide et auberge pleine.], comme il est écrit
(Ps. 49:12): Leurs tombes sont leurs maisons pour l'Éternité, en
transposant kirbam - leur pensée intérieure - en kivram --
leur tombe. Qu'il y ait du tumulte à ta table - par la présence de
tes fils et tes filles. Que tu ne voies pas une année nouvelle -
Que ton épouse ne meure pas [Dans la première année de ton mariage,
conformément à Dev. (24:5) qui accorde une année de dispense de tout
service public pendant la première année du mariage (Rachi)], et que
n'aies pas à prendre une autre épouse.
Je n'ai pas traduit le Midrach
car il dit la même chose que le Talmud, c'est à dire que la bénédiction
est cachée par une malédiction. Le Rav Tsvi Elimelekh explique que c'est
pour fermer la "bouche" de l'Accusateur Céleste. Ainsi, il semble que son
désir a été réalisé, et ne va pas auprès d'Hachem pour accuser la personne
recevant la bénédiction ou la personne qui l'a donne.
Le Rav commente aussi une déclaration de Midrach (ibid.) que R' Chimon Bar Yohai dit à son fils: הללו בני אדם של צורה זיל לגבייהו כי היכי דלברכוך, Ceux sont des hommes de צורה, forme, ils sont venus pour te bénir. Le Rav commente plus particulièrement le terme énigmatique de צורה, forme. C'est à dire que ces Tsadikim connaissent la צורה, forme des lettres et savent comment transformer une combinaison mauvaise de lettres issues par un décret divin en une meilleure combinaison, tels que צרה, souffrance en רצה, agrée, מת, mort en תם, naif, et de נגע, plaie en ענג, délice (Sefer Yetsira 2:4).
Sur l'Élévation Encore Plus Haute
Au moment quand Avraham était sur le point de sacrifier son
fils, Itshak, l'ange l'a arrêté et a délivré un message du Tout-Puissant
(22:12): אל תשלח ידך אל הנער ואל תעש לו מאומה כי עתה ידעתי כי ירא אלהים
אתה ולא חשכת את בנך את יחידך ממני, Ne porte pas la main sur ce jeune
homme, ne lui fais aucun mal! Car, désormais, j'ai constaté que tu crains
Dieu, toi qui ne m'a pas refusé ton fils, ton fils unique de Moi! La
phrase se termine par les termes ממני, de moi. Ces mots
n'apparaissent pas, néanmoins, dans le message suivant (22:16): נשבעתי נאם
יקוק כי יען אשר עשית את הדבר הזה ולא חשכת את בנך את יחידך, Je jure par
moi-même, a dit l'Eternel, que, parce que tu as agi ainsi, parce que tu
n'as point épargné ton enfant, ton fils unique... Les mots ממני, de
moi sont manquants. Pourquoi ceci est ainsi?
Une personne devrais
toujours s'efforcer, explique Rav Levi Itshak, d'atteindre des niveaux
mêmes encore plus haut d'attachement au Tout-Puissant. Il devrait étudier
la Torah et exécuter des mitsvot par égard du Tout-Puissant et non pas
pour des motifs personnels. Et après qu'il a étudié sa Torah et a exécuté
ses mitsvot avec ces pensées dans l'esprit, il ne devrait pas penser à
lui-même qu'il a accomplit proprement le voeu du Tout-Puissant, qu'il a
fait tout ce qu'il peut et qu'il a atteint les plus haut niveaux de
service qu'il peut possiblement atteindre. Car en effet, il n'y a aucune
limite à combien la personne peut se rapprocher de plus en plus du
Tout-Puissant.
C'est comme si un individu est venu dans le palais du
roi. Il est émerveillé par l'architecture et le travail artistique
magnifique dans le vestibule, mais quand il entre dans l'arrière-chambre,
il trouvera des merveilles encore plus époustouflantes. Et ainsi de suite,
de chambre en chambre plus interne quand il se rapproche encore plus du
roi. Quand une personne entre dans le palais du Roi de tous les rois, il
n'y a aucune limite au nombre de chambres qu'elle rencontrera quand elle
se rapproche plus proche de Lui, et chaque chambre est encore plus
éblouissante que la précédante.
Certaines mitsvot se prêtent plus facilement pour accomplir ce type d'attitude. Par example, quand une personne met ses tefilin ou ses tsitsit, il a aucun gain matériel ou plaisir par cet acte, et donc, il est plus facile de le faire purement par égard du Tout-Puissant, d'accomplir Son voeu. Cela prend plus d'effort, cependant, d'avoir une telle attitude quand cela vient à l'exécution de mitsvot qui donnent du plaisir, tels que manger des plats délicieux pendant Chabbat.
Avraham a atteint les plus haut niveaux de avodah, service quand il a cherché de sacrifier son fils. Il avait aucune pensée sur ses propres besoins ou désirs. Sa pensée unique était une détermination unique d'accomplir le voeu du Tout-Puissant. Par conséquent, quand l'ange a parlé au sujet de l'acte du placement d'Itshak sur l'autel, il n'avait pas à dire ממני, de moi, car cela était évident qu'Avraham était entrain d'agir uniquement par égard du Tout-Puissant. Il n'aurait dérivé aucun bénéfice de cela. Au contraire, il sacrifiait pas seulement son fils mais également son avenir entier comme le Patriarche d'une grande nation. Mais quand l'ange lui a ordonné de se désister et de libérer Itshak de ses liens, il a ajouté les mots ממני, de moi afin d'indiquer que de même Avraham avait attaché Itshak par égard du Tout-Puissant, similairement il l'a détaché par égard du Tout-Puissant et non pas pour son gain personnel. Sa concentration entière était sur l'accomplissement du voeu divin.
Rav Levi Itshak présentait souvent ces idées sous la forme d'une parabole concernant un roi qui a vécu dans une tour de palais. Une fois, un idiot est venu dans le palais et a grimpé l'escalier jusqu'au premier étage, où il a vu des chambres pleines de trésors fabuleux. Il a quitté l'escalier et est venu dans les chambres remplies de trésors. Mais s'il avait été plus sage, il aurait réalisé que l'escalier continuait plus haut et qu'il devait y avoir des chambres d'une magnificience encore plus grande s'il avait grimpé d'étage en étage et qu'il approchait la tour.
Avraham a comprit ceci. Il était jamais satisfait avec le niveau spirituel où il se trouvait et ce qu'il avait accompli, car il voyait toujours devant ses yeux l'escalier l'amenant de plus en plus haut et de plus en plus proche de la Présence Divine.
La Partie La Plus Difficile De La Akeidah
אל תשלח ידך אל הנער ואל תעש לו מאומה, Ne porte pas la main sur ce jeune homme, ne lui fais aucun mal! (22:12).
La plus grande démonstration possible de la détermination unique d'Avraham dans son service de Dieu est venue après la Akeidah. Bien sûr, c'était suprêmement difficile de faire quelque chose qui allait contre ses instincts et ses croyances, mais un aspect de la Akeida était facile pour Avraham: Au moins, il n'avait pas la lutte interne contre des motifs ultérieurs pour son action. Il n'avait rien à gagner matériellement ou socialement de sacrifier son fils, donc dans cet aspect, son test était simple.
Mais quand Avraham était
ordonné de se désister de l'égorgement d'Itshak, la tentation d'obéir à
des motivations égoistes était presque irrésistible. Quel plus grand
plaisir pouvait il y avoir que d'enlever son fils aimé de l'autel et de
revenir à la maison avec lui?
Uniquement Dieu, qui sait les secrets les
plus internes du coeur de la personne, pouvait voir qu'Avraham a enlevé
Itshak de l'autel avec le même désir non égoiste de suivre la directive de
Dieu quand il l'avait placé sur l'autel.
En fait, Avraham devait être
dit ne lui fais aucun mal!, afin d'assurer qu'Avraham ne blesserait
pas Itshak même minimalement afin de servir comme un accomplissement
symbolique du commandement initial de l'apporter comme une offrande. Cet
avertissement, mis dans la bouche de l'ange par Dieu, de se retenir de
faire un mal quelconque à Itshak, a servit comme un témoignage aux
intentions absolument pures d'Avraham et au manque d'un quelconque
composant égoiste de ses actions.
Sur Le Youd Manquant
ותאמר שרה צחק עשה לי אלהים כל השמע יצחק לי, Sarah dit: Dieu m'a donné une félicité, et quiconque l'apprendra me félicitera (21:6).
Pourquoi le fils d'Avraha et de Sarah n'a pas été
nommé צחק, qui signifie "a rit" au passé, au lieu de יצחק,
qui signifie "rie" au temps futur?
Itshak est au futur pour suggérer
que son vrai sens ne pouvait pas être compris par Avraham et sarah au
moment de la naissance de leur fils. En effet, les parents de la première
personne née comme un juif étaient entrain de proclamer qu'uniquement dans
le futur, la signification de son nom sera pleinement saisie. Cette
approche est basée sur l'hypothèse de Rachi (17:19) que le nom יצחק
est un acronyme insinuant aux 10 épreuves (indiquées par la lettre
י, dont la v.n est 10) qu'Avraham a surmonté (P.A. 5:4); l'âge de
Sarah à la naissance d'Itshak (צ dont la v.n est 90); la circoncision
d'Itshak quand il avait 8 jours (indiquées par le ח dont la v.n est 8); et
finalement, l'âge d'Avraham au moment de la naissance d'Itshak (ק égale à
100).
Tandis que nous pouvons voir ces allusions avec le bénéfice de la
rétrospective, au moment de la naissance d'Itshak, Avraham et Sarah ne
pouvaient toujours pas comprendre le sens du י (10) dans le nom
d'Itshak, puisque pas toutes les épreuves ont été complètées. Par
conséquent, par manque d'une meilleure explication, ils ont choisis
d'interpreter le nom יצחק comme une référence à des évènements futurs - un
jour, quelqu'un riera sur nous. En effet, ce mystérieux י a
causé à Avraham et Sarah un souci, puisqu'ils ne pouvaient pas imaginer
qui rierait sur eux. En premier, ils se sont souciés que le י
risque de signifier que quelqu'un, peut-être, Avimelekh, se raillerait de
la notion qu'Itshak était le fils d'Avraham, clamant qu'il était lui-même
le père d'Itshak. Ou peut-être, des autres clameraient qu'Itshak était un
enfant misérable abandonné qu'Avraham et sarah ont adopté.
Cependant,
leurs analyses du י inexpliqué ont été rejetées par les évènements en
cours. Tel que Rachi commente (vs.8), Avimelekh a participé au festin
qu'Avraham a tenu le jour du sévrage d'Itshak, admettant donc qu'Avraham
était en effet le père d'Itshak. Similairement, tel que Rachi (vs.7) nous
rappelle, beaucoup de femmes ont apporté leurs enfants à Sarah, qui les a
tous allaité, prouvant clairement qu'elle avait réellement donné
naissance.
Plutard, Avraham a adopté une autre explication pour le י
sur le commandement de Sarah, c'est à dire, qu'Ichmael se moquerait
d'Itshak. Quand Sarah a vu qu'Ichmael était entrain de se comporter d'une
façon désagréable, elle s'est référée sur son interpretation du י afin
d'insister qu'Ichmael soit expulsé.
Néanmoins, toutes ces hypothèse ont
été mises de côté après la akeidat Itshak. Puis, Avraham et Sarah ont
réalisé que le י se réferait réellement au dixième test et dernière
épreuve d'Avraham. Après qu'il ait réalisé le vrai sens du י, Avraham a
permis à Ichmael de revenir dans sa maison.
Et il dit: א.ד.נ.י, Seigneur, si j'ai trouvé grâce à tes yeux, ne passe pas ainsi devant ton serviteur! (Ber. 18:3).
D'après ce verset, selon la deuxième interprètation
de Rachi qui est l'analyse majoritaire, le terme א.ד.נ.י est sacré
référant à Dieu. Avraham était entrain de quitter Dieu, L'implorant de
ne pas passer devant ton serviteur, mais d'attendre pendant qu'il
soigne ses invités.
Grande est l'hospitalité aux passants que de
recevoir la Présence Divine car bien que la Présence Divine avait apparu à
Avraham, il l'a quitté afin d'être hospitable à ses invités (Chevouot 35b;
Chabbat 127a). Le Talmud (Chabbat 127a) continue: Rav Elazar a dit: Vient
et observe comment la conduite du Saint Béni Soit Il n'est pas comme celle
des mortels. La conduite des mortels est telle qu'une personne inférieure
ne peut pas dire à un grand homme: Attends pour moi jusqu'à que je viens à
toi; tandis que dans le cas du Saint Béni Soit Il, Avraham Lui a demandé
d'attendre.
En effet, nous savons qu'à partir du comportement d'Avraham
que l'hospitalité prend la précédance sur la Présence Divine, mais comment
ext-ce qu'Avraham le
savait?
* Si un roi est
l'invité dans la maison d'un individu et, durant la visite royale,
l'enfant du roi vient avec une requête urgente, l'invité se dépèchera de
prendre soin de l'enfant. Le roi ne se sentira pas heurté, car un service
à son enfant est un service à lui; Ainsi, aussi, avec Avraham. Après sa
circoncision, tous ses instincts et organes étaient consacrés au service
de Dieu. En se précipitant afin d'accorder de l'hospitalité aux créatures
de Dieu, il était toujours engagé dans le service de Dieu (Tanhouma
Yachan).
* Avraham savait que
Dieu avait causé à la chaleur d'être insupportable afin qu'aucun invité
viendrait le troubler. Mais, si un individu n'est pas autorisé de quitter
la chehina afin de donner l'hospitalité aux passants, alors la chaleur
n'était pas nécessaire! A partir de ceci, Avraham a compris que
l'hospitalité prend la précédance sur la chehina (Rav Yaakov Chimchon de
Shpetivka).
* En tant que
jeune homme, le Rav Leib Chasman a passé un chabbat comme invité du Hafets
Haim. A sa surprise, le Hafets Haim a récité le kiddouch et a commencé le
repas du vendredi soir aussitôt qu'ils sont arrivés de la synagogue.
Uniquement après que le poisson était mangé, le sage vénérable a récité le
Chalom Aleikhem qui aurait dû être récité avant le repas. Quand Rav Hasman
a enquêté sur le renversement étrange de l'ordre, le Hafets Haim a
répondu: Je savais que tu avais faim. C'est plus important de nourrir une
personne affamée aussitôt que possible. Les anges peuvent attendre
quelques minutes avant d'être acceuillis.
Et ils ont mangé (Ber. 18:8).
Rachi explique qu'ils apparaissaient de manger; ceci
enseigne que la personne ne doit pas dévier de la coutume (Rachi). Tel que
le Talmud (Baba Metsia 86b): l'individu ne doit jamais s'éloigner de la
coutume, Car Moché est monté en haut et n'a rien mangé, tandis que les
Anges Ministres ont descendu en bas et ont mangé. Ils ont mangé --
Peut-tu reellement penser ainsi? Dis plutôt qu'ils apparaissaient de
manger
Ils ont 'mangé' [c'est à dire, consommé] tout ce qu'Avraham
leur a offert dans le sens de אש אכלת, feu dévorant invisiblement
et dans le sens que le buisson ardent montré à Moché (Chemot 3:2) n'était
pas consumé (Daat Zekeinim). De plus, l'expression ils ont mangé
doit être aussi compris figurativement dans le sens qu'ils étaient nourris
spirituellement par les paroles de ses leçons en Torah (Yefat
Toar).
Tossfot (Baba Metsia 86b) cite le Tanna Debe Eliaou, qu'en
respect au juste Avraham et au trouble qu'il s'est donné, Dieu a ouvert
leur bouche et ils ont actuellement mangé.
Les évènements des patriarches sont des présages pour les enfants.
Un principe fondamental bien connu
de Ramban fournit la fondation avec laquelle nous pouvons répondre à ces
questions.
Le Sefer Berechit consacre beaucoup de détail décrivant les
evenements qui ont touché nos patriarches et même leurs serviteurs.
Pourquoi cela est necessaire? Ramban explique:
Dans son introduction au livre de Chemot, Ramban ajoute:
Selon ce principe, Ramban explique le parallélisme que nous trouvons entre le voyage de Sarah et Avraham avec celui de leur descendants. Afin d'établir des précédents pour ses descendants des siècles plûtard, Avraham devait voyager en Égypte et avoir sa femme kidnappée, qui a été suivit par la punition des égyptiens jusqu'à son départ avec des richesses.
Mais en juxtaposant ce Ramban avec sa critique d'Avraham, nous pouvons apprendre une leçon importante. Comment son expérience en Égypte peut être une empreinte pour le séjour de notre nation, si -- comme Ramban affirme -- Avraham a fait l'erreur dans sa décision de séjourner là-bas? Et, comme nous l'avons demandé plutôt, pourquoi la Michna déclare qu'Avraham a réussit le test de la famine si, comme Ramban affirme, il a péché en quittant la Terre d'Israel?
Hachem sait qu'il est virtuellement impossible pour un être humain de diriger une vie libre de tout péché. Quand quelqu'un est testé, Hachem veut voir non seulement s'il peut surmonter le défi, mais aussi qu'est-ce qu'il fera au cas où il échoue initialement le test. Aurait-il le courage d'admettre l'échec et de se repentir, ou serait-il hésitant d'admettre l'échec? La critique de Ramban sur Avraham ne contredit pas la déclaration de la Michna qu'Avraham a réussit le test. Avraham peut ne pas avoir réussit le test initial quand il a quitté la Terre d'Israel comme Ramban maintient, mais cela est axiomatique qu'il s'est repentit et qu'il s'est libéré, donc il a renversé l'erreur. Cela, aussi, était une partie de ce test et il l'a surement passé. Ainsi Messilat Yecharim écrit dans sa discussion sur la Téchouva, quand une personne déracine sincèrement son désir de pécher, il déracine les actions pécheures.
Il y a une autre leçon honorable d'extraire de cette histoire. Pourquoi est-ce que Ramban trouve qu'il est nécéssaire d'exposer l'échec d'Avraham en déclarant ouvertement qu'il a fait erreur? N'aurait-il pas été plus respectable de ne pas mentionner sa mauvaise action?
R' Samson Raphael Hirch explique pourquoi Ramban a commenté l'erreur avec des termes vigoureux:
Maintenant, meme si nous pouvons pas expliquer toutes les actions d'Avraham, meme si nous suivons l'approche de Ramban(qu'il a péché), nous devons toujours pas être surpris par la mention de cette histoire dans la Torah. La Torah n'essaye pas de présenter nos dirigeants comme étant le modèle de la perfection; elle ne déifie pas des simples mortels et ne proclame pas sur tout individu: "ici la perfection repose; ici la version humaine de D.ieu repose".
La Torah ne cache pas les erreurs de nos patriarches, ou les erreurs et faiblesses de nos dirigeants. En exposant les aspects moins flatteurs de nos dirigeants, la Torah appose toutes les histoires qui apparaissent avec le tampon de vérité. Véridiquement, néanmoins, notre connaissance des péchés de nos patriarches ne devrait pas diminuer leur stature à nos yeux; inversement, notre impression d'eux ne devrait pas grandir quand nous réalisons qu'ils ont péché. Si tous les patriarches "brillent comme les rayons clairs du soleil," sans la moindre trace d'echec, nous risquons de déduire qu'ils sont formés d'une composition différente de celle des êtres vivants ordinaires, et que leurs accomplissements impressionnants sont au delà de notre capacité. Si nous pensons que leurs bons traits de caractère etaient le résultat d'une perfection innée -- et non pas le résultat de batailles internes déterminées d'éradiquer tous leurs désirs personnels -- alors nous n'accepterons pas nos patriarches comme modèles pour nous qui sommes des mortels ordinaires.
Par exemple, si nous pensions que Moché Rabénou etait incapable de se mettre en colère, nous risquons de penser qu'il était né avec une propension vers son trait fameux d'humilité, et nous essayerons pas de l'imiter. Mais quand nous lisons le verset dans lequel Moché déclare colèrement, "Ecoutez maintenant, Oh rebelles"(Bamidbar 20:10), nous commençons à apprécier sa grandeur reelle. Nous voyons qu'il n'est pas né parfait; ses traits solides de caractère étaient gagnés à travers des efforts déterminés de controler soi-meme et d'adoucir sa disposition. Nous considérons Moché comme modèle avec lequel nous pouvons acquérir les traits de caractère, depuis que nous sommes capables d'atteindre son degré.
Laissons nous apprendre des plus grands sages en Torah -- et le Ramban est certainement parmi les meilleurs. Nous sommes pas chargés avec la tâche de défendre nos dirigeants; ils n'ont pas besoin notre défense et ils ne l'apprécient pas. La Torah est écrite avec le tampon de vérité, et exprimer la vérité est la fondation capitale des commentateurs de la Torah.
R' Hirch enseigne que la connaissance des péchés de nos patriarches ne les diminue pas. Au contraire, quand nous réalisons qu'ils se sont repentis -- en accordance avec le proverbe du roi Chlomo, "Car le juste tombe sept fois et se relève"(Proverbes 24:16) -- nous sommes meme encore plus impressionnés d'eux que nous l'étions avant.
En effet, Avraham a fait l'erreur quand il a été testé par la famine, mais il a toujours réussit le test en se repentant, donc il nous a enseigné une leçon qui est devenue enraciner dans notre esprit national: la reconnaissance que les erreurs ne sont pas permanentes -- nous pouvons se repentir, ramasser les pieces, et continuer notre vie.
La tendance naturelle d'apprendre des erreurs est tellement contraignante, en fait, que Chazal(Guittin 43a) déclare, "Personne ne peut réussir en matière de Torah jusqu'à qu'il commette une faute en elle".
Le Maguid De Mezeritch
Après son mariage, il enseigna la Torah aux enfants d'un village et en profita pour s'isoler, se plongeant dans l'étude de la Kabbalah. Il eut alors une vie de jeûnes et de mortifications, qui affaiblirent sa santé. Il devint ensuite un « Maguid », personnage central dans la vie des communautés à cette époque. Voyageant dans les villes et villages de Podolie et de Wholinie, il conduisait les Juifs à la Techouva par ses commentaires et ses discours publics.
Peu après, Rabbi Dov Ber se rapprocha du Baal Chem Tov qui, d'emblée, se révéla à lui dans toute sa grandeur. Il devint son 'Hassid et le Baal Chem Tov lui enseigna les secrets de la Kabballa et même le langage des oiseaux et des arbres.
Un an après que la Baal Chem Tov ait quitté ce monde, le Maguid prit la tête des 'Hassidim et s'installa à Mézéritch. C'est de là qu'il délégua ses émissaires auprès de toutes les communautés d'Europe Orientale, afin de diffuser les idées de la 'Hassidout. En effet, si le Baal Chem Tov fit de nombreux voyages, le Maguid resta chez lui. Du reste, la 'Hassidout était d'ores et déjà connue, jusque dans les contrées les plus reculées. Mézéritch devint alors un grand centre, attirant des milliers de Juifs qui, ayant eu connaissance des enseignements délivrés par les émissaires, étaient désireux de rencontrer le maître. Ainsi, le cercle de ceux qui étudiaient la 'Hassidout s'élargit considérablement et, en 5525 (1765), trois grands centres furent créés, l'un à Loubavitch, dirigé par Rabbi Issakhar Dov, le second à Karlin, dirigé par Rabbi Aharon et le troisième à Horodok, dirigé par Rabbi Mena'hem Mendel de Vitebsk.
Les trois livres présentant l'enseignement du Maguid furent rédigés par ses disciples, « Maguid Devarav LeYaakov » par Rabbi Chlomo de Loutsk, « Or Hatorah » par Rabbi Ichaya de Donivitch et « Or HaÉmet » par Rabbi Lévi Its'hak de Berditchev.
Le Maguid de Mézéritch aimait tout particulièrement Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi, son disciple. C'est à lui qu'il confia la mission de rédiger un Choul'hane Aroukh. Il le rapprocha également de son fils, Rabbi Avraham HaMalakh (« l'Ange »). Ainsi, jour après jour, pendant de nombreuses années, Rabbi Chnéour Zalman enseignait la Guemara à Rabbi Avraham pendant trois heures, puis, pendant trois autres heures, Rabbi Avraham enseignait la 'Hassidout à Rabbi Chnéour Zalman.
C'est à l'époque du Maguid, à partir de 5530 (1770), que les Mitnagdim, opposants à la 'Hassidout, se renforcèrent. Le Maguid, à plusieurs reprises, confia à Rabbi Chnéour Zalman des missions secrètes, qui le conduisirent dans les bastions de l'opposition. En 5532 (1772), le Maguid organisa lui-même une confrontation publique entre 'Hassidim et Mitnagdim. Les idées de la 'Hassidout furent défendues par Rabbi Chnéour Zalman et par Rabbi Avraham de Kalisk.
A la veille de Roch Hachana 5533 (1773), le Maguid écrivit son testament, indiquant ce que devait être, après son décès, le comportement des 'Hassidim en général et de son fils, Rabbi Avraham, en particulier. Il écrivit que « l'avis de mon élève, Rabbi Zalman, auteur du Choul'hane Aroukh, peut être considéré comme une petite prophétie. Il faudra, en tout point, se conférer à son opinion, car, même s'il avait vécu à l'époque du Baal Chem Tov, sa personnalité aurait été tout à fait remarquable. »
Peu après, le 19 Kislev 5533 (1773), le Maguid quitta ce monde, à Anipoli.
Les disciples de Maguid se réunirent par la suite. Il fut décidé que quelques uns d'entre eux, conduits par Rabbi Mena'hem Mendel de Horodok, se rendraient en Erets Israël. Rabbi Chnéour Zalman accompagna Rabbi Mena'hem Mendel jusqu'à Mogilev, au bord du fleuve Dniester. Il fut alors chargé de diriger les 'Hassidim de Lituanie et d'organiser la défense de la 'Hassidout contre les attaques des Mitnagdim.
אותיות משונות, LETTRES ÉTRANGES
ויקרא אל משה, dans tous leurs voyages (Ch. 40:38), Il appela Moché: La lettre א du mot ויקרא est écrite en minuscule, plus petite que le א courant. Car Moché était une personne très modeste et ne voulait pas écrire plus que ויקר, Il survint vers, comme il est dit concernant Bilaam (Bamidbar 23:4,16), comme si la révélation d'Hachem lui était une pure coincidence. Mais D.ieu a dit à Moché d'écrire aussi le א, et il a écrit en minuscule (B.H. Maharam MiRothenbourg).
Autre analyse: Le aleph en minuscule est une allusion à Rabbi Akiva: Dans le Talmud Haguiga (3a), Rabbi Ichmael dit que les généralités ont été dites au Sinai et les détails dans la Tente d'Assignation. Rabbi Akiva dit que les généralités et les détails et ceux-là ont été réenseignés dans la Tente d'Assignation. Donc, dans la Tente il y avait une continuité au don de la Torah au Sinai, selon Rabbi Ichmael ont été ajoutés les détails des commandements, et selon Rabbi Akiva Hachem a alors répété à Moché Rabbénou les mitsvot qui ont été données au Sinai.
Et il est écrit dans le Talmud (Men. 29b): Rabbi Yehouda dit au nom de Rav: Lorsque Moché monta aux cieux, il trouva Hachem, occupé à orner de couronnes certaines lettres de l'alphabet: souverain du monde, en quoi est-ce indispensable? lui demanda Moché. Après bien des générations, viendra un homme; son nom sera Akiva ben Yossef. Il déduira des montagnes de lois de chaque détail des caractères de l'alphabet. Montre moi cet homme. Retourne-toi. Moché alla s'asseoir derrière 8 rangées (des compagnons de R. Akiva). Ne comprenant pas leurs discussions, il se sentait découragé. Mais sur un certain sujet, les disciples de R. Akiva dirent à leur maitre: Rabbi, comment le sais-tu? Il leur répondit: C'est une loi qui fut donnée à Moché sur le Mont Sinai. Moché en fut réconforté. Il retourna auprès d'Hachem, et Lui dit: Tu possèdes un homme d'un tel mérite, et c'est à moi que Tu confies la Torah! Tais-toi! Ce sont mes desseins, lui répondit Hachem. Souverain du monde, Tu m'as montré comment enseignera R. Akiva, montre-moi à présent quelle sera sa récompense sur terre. Retourne-toi. Moché se retourna et vit qu'on vendait la chair de R. Akiva au marché. Souverain du monde, c'est là sa récompense pour un tel enseignement! s'exclama-t-il.
Tais-toi! Ce sont mes plans.
Donc nous apprenons la modestie de Moché Rabbénou zal qui a demandé que la Torah soit donnée par Rabbi Akiva. Et donc, quand Hachem appela Moché depuis la Tente d'Assignation en utilisant le langage ויקרא - langage d'affection, langage que les anges de service utilisent, Moché pensait que R' Akiva devait être celui qui devait recevoir le mérite d'être appelé, car il connaissait comment interpreter chaque détail des caractères de l'alphabet. C'est pour cela qu'il a écrit un "אלף זעירא" pour faire allusion à רבי עקיבה car les deux expressions ont la même valeur numérique de 399.
1. ויאמרו אליו, Ils lui dirent [à Avraham]: Les lettres א, י, ו du terme אליו sont surmontées d'un point. Rabbi Chimon Ben Elazar a enseigné (Ber. Rab. 48:15): Toutes les fois que, dans un mot, les lettres non pointées sont majoritaires, c'est elles qu'il faut interpreter. Ici, où ce sont les lettres pointées qui sont les plus nombreuses, c'est elles que tu devras interpreter, à savoir qu'à Sarra aussi les anges ont demandé où (איו) était Avraham.
Le Baal HaTourim trouve une allusion à cette question dans la v.n. de ויאמרו אליו qui est égale (310) à celle de אמרו אליה איו, Ils lui [à Sarra] ont dit: Où est-il?
2. וישקהו, Il l'embrassa [Essav à Yaakov] (Ber. 33:4): Selon la tradition massoratique, il y a des points sur ce mot, indiquant qu'Essav avait l'intention de mordre Yaakov. En effet, la v.n. de ce mot (427) est égale à celle du mot לנושכיהו, pour le mordre (B.H.; voir Ber. Rab. 78:9). Ces points indiquent que, dans un certain sens, le terme n'est pas pleinement là-bas. Ici, ils enseignent que l'intention d'Essav contredisait son action.
Un support de cette explication est trouvé dans le verset (Ber. 27:36): ויאמר הכי קרא שמו יעקב ויעקבני זה פעמים, Il [Essav] dit: Est-ce parce qu'on a appelé son nom Yaakov qu'il m'a trompé deux fois?.... Ceux sont les premières paroles qu'Essav a dit après qu'il a compris que Yaakov lui a pris ses bénédictions. Notre Torah sainte nous dit que par la ponctuation de וישקהו qu'il faut analyser les initiales des mots suivants ויאמר הכי קרא שמו יעקב ויעקבני qui sont וישקהו. C'est à dire qu'il ne faut pas que tu penses qu'il y a un changement dans le comportement d'Essav vis à vis de Yaakov, notre père. Au contraire, Essav reste toujours le même par ses "embrassades".
Le verset suivant des proverbes nous enseigne ceci (Prov. 27:6): נעתרות נשיקות שונא, Un ennemi est prodigue [douteuse] de caresses. En enlevant le vav, car il sert comme conjonction, les deuxièmes lettres de ces mots forment עשו, ce qui fait allusions aux embrassades douteuses d'Essav.
1. Définissant דל
ג-ד nous transmet que la bonté, donner de soi-même aux autres et les apporter le plus intimement proche de soi-même, est la fondation de la vie humaine et elle est exprimé par les termes: ואהבת לרעך כמוך, Tu aimeras ton prochain comme toi-même (Vay. 19:18). Ces termes fondamentaux - définis par Rabbi Akiva par כלל גדול בתורה, une règle principale de la Torah - expriment la quintessence de la Torah entière, car l'accomplissement de cette mitsva est la clé de l'observance de la plupart des commandements (Yer. Nedarim 9:4). L'isolation s'oppose à la vie et simultanément interfère avec la ralation de l'homme avec son Créateur. Selon les paroles du dicton Talmudique (Taanit 23a): חברותא או מיתותא, soit la compagnerie ou soit la mort.
Parmi les mitsvot inclues dans l'observation de la fête de Pourim est celle de משלח מנות איש לרעהו, envoi de plats délicieux, chaque homme à son prochain. Cette mitsva exemplifie un amour et une amitié. Bien que cette mitsva n'est pas liée à la charité, sa v.n démontre la manière avec laquelle tous les juifs devraient ressentir l'un envers l'autre. Les mots איש, homme et לרעהו, à son prochain, chacun a une v.n de 311, indiquant qu'un juif devrait se sentir que lui et son ami sont égaux (R' Yossef Chaim Sonnenfeld).
L'interrelation entre le bienfaiseur et le nécessiteux est décrit par la structure des lettres ג et ד et par leur position de l'une envers l'autre. Le Talmud (Chabbat 104): Pourquoi est-ce que le pied du ג s'étend vers le ד (c-a-d, vers la gauche)? Pour nous enseigner que le gomel, le bienfaiseur de bonté, devrait toujours essayer de rechercher le דל, le bénéficitaire de sa générosité, et d'offrir de l'aide sans délai.
Ceci est la manière d'Avraham qui, quand il a vu les 3 anges sous forme humaine l'approchant, a couru pour les acceuillir, s'est dépéché pour demander à Sarah de préparer des gateaux, et de courir vers le troupeau afin de sélectionner un veau pour le repas (Ber. 18).
Le Midrach (Ber. Rab. 10:5) enseigne: Les actes des justes sont toujours exécutés expéditivement; aucun temps est perdu dans l'entreprise d'une mitsva ou dans son exécution (voir Taa. 21a au sujet de Ich Gamzou qui a regrétté de ne pas avoir agi rapidement).
Le Midrach commente sur la structure du ד:
Le sommet du ד a une protrusion (semblable à une oreille) pointant vers l'arrière, indiquant que le dal paye une attention pleine d'enthousiame à celui qui le suit, espérant secrètement qu'il lui offrira de l'aide. Bien qu'un pauvre peut avoir honte de demander, dans son coeur, il espère vivement pour de l'assistance (Otiot De R' Akiva).
Et le Talmud élabore: le ד de la Torah a un pied qui va en l'arrière vers le ג. Ceci implique que de même que la base du ד s'incline vers le ג, similairement le dal, le pauvre se rend disponible au gomel, son bienfaiseur.
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