



Le devoir d'apparition
בס"ד
ושל חביבה בת גדה
לא תעשון כן לי.ה.ו.ה אלהיכם, Vous ne ferez pas ceci à l'Eternel, votre Dieu (Dev. 12:4).
Quel est ceci que le verset nous avertit de
ne pas faire à Dieu? Ramban commence sa discussion en citant
Rachi:
Vous ne ferez pas ceci signifie que vous ne devez pas
bruler des sacrifices au Ciel (c-a-d, à Dieu) dans tout endroit, mais
uniquement à l'endroit qu'Il aura choisi1. Autre
explication: Le mot ceci se réfère à ce qui a été déjà déclaré dans
le dernier verset (3): Vous démolirez leurs autels...vous ferez
disparaitre leur nom - mais vous ne ferez pas ceci à l'Eternel, votre
Dieu. Notre verset est une interdiction dirigée contre celui qui
effacerait le Nom de Dieu ou contre celui qui arracherait même une pierre
de l'autel ou du parvis2. Rabbi Ichmael a enseigné: Te
serait-il venu à l'esprit que le peuple d'Israel put renverser ses propres
autels?3. Plutôt, le verset avertit que vous ne devez
pas imiter les actions des Cananéens, afin que vos péchés ne soient pas
cause d'une destruction du sanctuaire de vos ancêtres4.
Ceci est une citation de Rachi5.
Élucidation:
1. Le terme ceci se réfère à ce qui a été mentionné dans le verset
2:...tous les endroits là où ont servi les nations, celles que vous
déposséderez, leurs dieux, sur les hautes montagnes et sur les collines et
sous tout arbre feuillu. Les nations, que vous avez expluser, ont
construit des sites multiples pour servir leurs dieux; vous devez éviter
ceci dans votre service de Dieu. Plutôt - tel que le
prochain verset (5) poursuit: ce n'est vers l'endroit que choisira
Hachem, votre Dieu...de Sa résidence vous vous enquerrez et
apporterez vos sacrifices là-bas (voir vs.6).
2. Une difficulté avec
cette deuxième interpretation est que cela n'est pas immédiatement
apparent comment le verset suivant (5): Plutôt, ce n'est vers l'endroit
que choisira Hachem, votre Dieu, suit notre verset en question. Ramban
va s'adresser à cette difficulté ci-dessous.
3. Bien sûr que non! Donc,
il n'y a aucune raison pour la Torah d'avertir contre un tel acte.
4.
Selon Rabbi Ichmael, notre verset est en fait un avertissement de ne pas
détruire l'Autel et le Temple, mais non pas par son action directe
d'Israel, qui est impensable, mais plutôt indirectement, en péchant.
La
source de Rachi apparait d'être le Sifri, cité ci-dessous par le Ramban -
bien que sa présentation des déclarations des Sages diffère quelques peu
de la manière qu'ils sont présentés dans le Sifri.
Ramban commente sur
la citation des paroles des Sages par Rachi:
Maintenant, les paroles de
Rabbi Ichmael sont simplement une allusion aggadique dérivée du verset.
Dans son sens simple, cependant, le verset selon le consensus de nos Sages
est en effet une interdiction dirigée contre celui qui effacerait le Nom
de Dieu1. Ceci est explicite dans le traité (Makot 22a),
où il est déclaré: Mais il y aussi le cas de celui qui efface le Nom de
Dieu, qui encourt la peine des coups, et la mise ne garde contre ce péché
est déduite de notre verset: Vous ne ferez pas ceci à l'Eternel, votre
Dieu2.
Élucidation: 1. C'est à dire, ceci
est l'interpretation universalement acceptée par nos Sages, et non pas que
l'interdiction Vous ne ferez pas ceci à l'Eternel se réfère à des
offrandes de sacrifices à l'extérieur du Temple (première analyse de
Rach), ou à causer Dieu - à travers nos péchés - de détruire Son Temple
(Rabbi Ichmael). Ramban, ci-dessous (à la fin de ce chapitre), néanmoins,
présente la premiere interpretation de Rachi comme le sens simple de
l'analyse.
2. Donc, la guemara prend pour acquis que celui qui efface
un Nom de Dieu transgresse un commandement négatif, basé sur notre verset;
cette issue n'apparait pas d'être sujette à dispute parmi les Tannaim. Par
conséquent, Ramban suppose que Rabbi Ichmael n'est pas d'accord avec
l'interpretation de base de notre verset en tant qu'une interdiction
d'effacer un Nom de Dieu; il ajoute simplement une couche d'interpretation
par homélie (midrach).
Ramban cite le Sifri, dont la phraséologie
diffère quelques peu du commentaire de Rachi:
D'où est-il connu que
celui qui casse une pierre du Temple, etc...? Rabbi Ichmael dit: D'où
est-il connu que celui qui efface même une lettre unique du Nom de Dieu
transgresse un commandement négatif? Car il est déclaré: vous ferez
disparaitre leur nom... Vous ne ferez pas ceci à l'Eternel, votre
Dieu. Rabban
Gamliel, fils de Rabbi dit: Te serait-il venu à l'esprit,
etc...? (Sifri sur notre verset [#61])1.
Version
du Sifri # 61: מנין לנותץ אבן אחת מן ההיכל ומן המזבח ומן העזרות שעובר
בלא תעשה תלמוד לומר ונתצתם את מזבחותם ושברתם את מצבותם לא תעשון כן לה'
אלהיכם. רבי ישמעאל אומר מנין למוחק אות אחת מן השם שעובר בלא תעשה שנאמר
ואבדתם את שמם לא תעשון כן לה' אלהיכם. רבן גמליאל אומר וכי תעלה על דעתך
שישראל נותצים למזבחותיהם חס ושלום אלא שלא תעשו כמעשיהם ויגמרו מעשיכם הרעים
למקדש אבותיכם שיחרב סליק פיסקא
Du Sifri il semblerait que la première
opinion anonyme (le Tana Kama) et Rabbi Ichmael diverge quant à ce que la
phrase Vous ne ferez pas ceci à l'Eternel
enseigne2. Ramban explique autrement:
Maintenant, les
paroles de Rabbi Ichmael ne sont pas en dispute avec le Tana Kama, plutôt
elles sont une élaboration, clarifiant que celui qui efface le Nom est
comme celui qui casse une pierre de l'Autel et similairement transgresse
l'interdiction Vous ne ferez pas ceci à
l'Eternel3.
Élucidation: 1. Selon la
version du Sifri par le Ramban (et la notre également), donc, ce n'est pas
Rabbi Ichmael qui présente l'interpretation par homélie (l'allusion
aggadique, telle que Ramban l'a appelé ci-dessus), mais Rabban Gamliel
fils de Rabbi. Un tel échange d'attributions dans des versions différentes
n'est pas inhabituelle, et cette issue n'est pas adressée par le
Ramban.
2. Spécifiquement, il apparait que si le Tana Kama comprend
Vous ne ferez pas ceci à l'Eternel afin d'interdire uniquement la
cassure de l'Autel, et Rabbi Ichmael l'interprete afin d'interdire
seulement l'effacement du Nom de Dieu. Si ceci serait vrai, la
présentation de ces deux interdictions ensembles par Rachi serait
problématique.
3. Puisque selon le Tana Kama, le mot ceci dans
la phrase Vous ne ferez pas ceci à l'Eternel, votre Dieu se réfère
à ce qui a été déclaré dans le verset précédant, et dans ce verset Moché a
ordonné à la nation d'écraser les autels des dieux étrangers et d'effacer
leurs noms, cela est à ces actes ensembles que la réprimande de Moché fait
référence dans notre verset. Donc, il émerge, que Rabbi Ichmael et le Tana
Kama sont d'accord en tre eux, sauf que chacun a mentionné une facette
différente de l'interdiction.
Selon la première interpretation de
Rachi, il est clair comment le verset suivant (5) suit notre verset en
question (Vous ne ferez pas ceci, c'est à dire offrir des
sacrifices dans n'importe lieu, à l'Eternel, ton Dieu. Plutôt,
ce n'est vers l'endroit que choisira Hachem, etc...). Mais comment
devons-nous comprendre l'écoulement du récit selon la deuxième
interpretation de Rachi - qui est celle qui est considérée comme faisant
autorité par les Sages - que notre verset est un avertissement contre la
destruction de l'Autel de Dieu et contre l'effacement de Son Nom? Ramban
explique:
Si c'est ainsi, l'explication du passage est ainsi: Vous
démolirez leurs autels...vous ferez disparaitre leur nom de ce
lieu (vs.3), mais Vous ne ferez pas ceci à l'Eternel, votre
Dieu (vs.4), afin de démolir Son Autel et d'effacer Son
Nom1. Plutôt, attribuez du respect pour Son Nom et Son
Autel, et à l'endroit, qu'Il choisira pour placer un Autel pour Son Nom,
vous devez Le rechercher (vs.5) et apporter vos holocaustes devant Lui
(vs.6).
Élucidation: La connexion entre les versets 4 et 5 est
ainsi: le verset 4 nous réprimande de ne pas traiter Dieu avec un manque
de respect (tel qu'il est décrit dans le verset 3), mais avec du respect
(tel qu'il est décrit dans le verset 5. Car en apportant nos offrandes au
lieu qu'Il choisit pour ériger Son Autel, nous montrerons du respect pour
Son Autel, et "en Le recherchant" nous montrons également du respect pour
Son Nom.
ואבדתם את שמם...לא תעשון כן, Vous ferez disparaitre leur nom...Vous ne ferez pas ceci: Ceci est une remontrance de ne pas effacer le Nom de Dieu (Sifri; et Makot 22a cité par Rachi). En effet, la v.n. de לא תעשון, Vous ne ferez pas est égale (857) à celle de אזהרה על כל מחק שם, un avertissement contre tous ceux qui effacent le Nom
de Dieu.
Ce verset nous interdit de détruire tout objet
sanctifié par Dieu. Cette obligation inclut tout objet du Temple, tout
texte sacré ou tout Nom de Dieu. Nous déduisons cette mitsva du fait que
les versets précédents nous ordonnaient de détruire toute trace
d'idolatrie. A présent, ce verset nius avertit que cette conduite est
strictement interdite envers Dieu.
Bien que cet enseignement nous
semble évident, il est nécessaire de le mentionner car il existe un cas où
il est permis, et même nécessaire, d'effacer le Nom de Dieu. Il s'agit du
cas de la femme soupçonnée d'adultère (sota). Au cours de cette cérémonie
qui se déroulait au Temple, il fallait écrire le Nom de Dieu sur un
parchemin puis le gratter dans les eaux amères que l'on donnait à boire à
la femme sota. Puisque cette exception existe, la Torah nous informe que
cette pratique est absolument interdite dans tous les cas autres que la
femme sota.
L'allusion à la sota figure dans la juxtaposition de ce
verset au verset suivant: Vous ne ferez pas ceci à l'Eternel, votre
Dieu. Vous pourrez le faire uniquement à l'endroit que l'Eternel, votre
Dieu, aura choisi entre toutes vos tribus, comme lieu établi en Son
Nom. En d'autres termes, c'est seulement dans le Temple que vous
pourrez effacer Son Nom.
Il est interdit d'effacer 7 Noms divins: 1) le
tétragramme; 2) A.donai; 3) E.l; 4) Elo.a; 5) Elo.him; 6) Cha.dai; 7)
Tsévaot.
Il est non seulement interdit d'effacer ces Noms mais aussi
tous les suffixes qui y sont attachés car ils sont sanctifiés par les
lettres précédentes. Cependant, il est permis d'effacer les préfixes
ajoutés à ces Noms (Yore Dea 276).
Cette interdiction vise également
les Noms de Dieu qui sont imprimés. Par conséquent, lorsque des livres
sacrés sont déchirés, il ne faut pas les jeter mais les mettre de côté
dans un dépôt spécialement conçu à cet usage, appelé Guéniza (M.L.).
Ce verset fait allusion à ce que Reich Lakich a dit
(Yoma 86b): Grand est le repentir puisque les fautes commises
volontairement ne sont plus considérées que comme des fautes commises
involontairement et par mégarde...Grand est le repentir puisque les fautes
commises volontairement, on lui en tient compte, après son repentir, comme
si c'était des actes méritoires...Dans ce dernier cas, c'est qu'il fait
retour à Dieu par amour, dans l'autre c'était par crainte.
La techouva
par amour est une techouva supérieure qui est située dans la Bina où le
tétragramme est ponctué selon la ponctuation de א.ל.ה.י.ם. C'est ce qui a
été interprèté par le Bnei Issachar (Tichri maamar 4:24) sur le verset
(Hochéa 14:2): שובה ישראל עד י.ה.ו.ה. אלהיך, Reviens, Israel à
l'Eternel, ton Dieu - Reviens Israel jusqu'au lieu où le י.ה.ו.ה est
ponctué Elokim.
C'est ce qui est en allusion dans notre verset: לא -
correspondant aux fautes; תעשון כן - vous en ferez d'elles des choses
נכון, correctes (similaire à כן), c-a-d, méritoires; לי.ה.ו.ה
אלהיכם, lorsque vous ferez techouva jusqu'au lieu où י.ה.ו.ה est ponctué
Elokim, afin que les transgressions se transforment en mérites (Agra
DeKalla; Peri Ets Haim Chaar Minha OuMaariv Chap. 9).
LE DEVOIR D'APPARITION
Trois fois dans l'année יראה כל זכורך, paraîtront tous tes mâles devant Hachem, ton Elokim, à l'endroit qu'il choisira, à la fête des matsot, et à la fête de Chavouot, et à la fête des soukot, et on ne paraitra pas devant Hachem à vide (16:16).
Selon les lettres écrites dans un rouleau de Torah,
ceci signifierait : "Tous tes mâles Yirhé, verront la face
d'Hachem"; mais nous lisons à la voix passive יראה כל זכורך, Yerahé,
paraîtront tous tes mâles devant Hachem.
Les tossfot, commentant
sur ceci (Haguiga 2a), disent qu'un sens peut être déduit de l'autre. En
premier, nous devons dériver la leçon à partir du mot écrit, et après à
partir du terme lû. Donc, nous trouvons que cela est bien pour un homme,
qui entre dans la cour du Temple durant le pélérinage d'une fête, de se
concentrer en premier sur la "vision" de la face Divine, dans la mesure où
un être humain est capable de ceci; et cette vision aura sûrement un bon
effet sur lui, changeant ses pensées à la repentance et à une acceptance
renouvelée du joug de la Royauté du Ciel.
Après, il devrait se
concentrer sur l'accomplissement du commandement tel qu'il est lû,
d'êvre vu devant D.ieu, car alors la Présence Divine le trouvera
approchant de plein coeur à son D.ieu. S'il devait faire l'opposé, se
concentrant en premier sur l'apparition devant Hachem, la Présence
Divine le trouvera uniquement tel qu'il est, remplis de pensées triviales,
non pas comme il devrait être. C'est la raison pour laquelle que les
justes des anciens temps dépensaient une heure dirigeant leurs pensées
vers D.ieu avant qu'ils commencaient de prier.
ולא יראה את פני
י.ה.ו.ה. ריקם, et on ne paraitra pas devant Hachem à ריקם, vide: C'est
à dire, sans une offrande. Mais le Yalkout Chimoni comprend ריקם comme
signifiant "sans charité". En combinant ces deux vues, nous pouvons
apprendre qu'il n'y a pas de Temple et pas d'offrande si une personne
vient (même à distance) visiter cet endroit sacré, à partir duquel la
Présence Divine n'a jamais quitté, sans au minimum apporter une certaine
charité avec lui.
Dans la paracha de Michpatim, la Torah dit ולא יראו
פני ריקם, Ils ne paraitront pas devant Moi, avec [les mains] vides
(Chemot 23:15). À part le sens simple, un autre sens peut être dérivé à
partir de ces mots: une personne qui vient avec les mains vides lors du
pélérinage de la fête ne mérite pas de voir la face d'Hachem -- "ils ne
devraient pas voir Ma face" s'ils viennent avec les mains vides. Mais
celui qui apporte un cadeau au Roi de tous les rois verra la face du Roi,
comme il est dit (Psaumes 17:15): Quant à moi, puissé-je, grâce à ma
droiture, contempler Ta face et, à mon réveil, me rassasier de Ta vue!
(O.L.).
HIDDOUCHE
עלתיך בכל מקום אשר תראה, Tes holocaustes en
tout lieu où bon te semblera (Dev. 12:13): Les lettres finales de ces
termes peuvent être réarrangées afin de former הכרמל, [Mont]
Carmel. Et la v.n. de בכל, en tout (52) est égale à celle de
אליהו, Eliaou. Ceci est une allusion au fait que le prophète Eliaou
apporterait un jour des holocauses au Mont Carmel1 dans
sa confrontation avec les prophètes de Baal2
(B.H.).
Élucidation: 1. Un acte qui sous des circonstances
normales serait interdit, mais qui a été autorisé temporairement à Eliaou,
un prophète dont les mérites étaient prouvés lors des occasions
précédantes.
2. Voir Rois I 18:19-39; Sifri, Yevamot 90b, et Sanh. 89b
cité par Rachi.
Des allusions additionnelles à l'incident au Mont
Carmel peuvent être trouvées dans ce verset: les lettres finales de אשר
תראה forment הר, Mont, Tandis que la v.n. des lettres finales de
השמר לך פן תעלה, Garde toi d'offrir est égale (295) à celle de
הכרמל, Carmel.
Plus encore, les mots restants בכל מקום insinuent
au prophète et à ses adversaires en cette occasion, car la v.n. de בכל
מקום est égale à celle de אליהו ונביאי הבעל, Eliaou et les prophètes de
l'idole Baal (VeChour LaZahav).
Il est interdit d'utiliser le PARDES DU CHABAT ou certaines parties dans un but commercial car certaines sections sont des traductions integrales de textes de livres en Anglais, MERCI
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