Parachat Nasso
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La bénédiction acquise à profusion

Paracha Re'eh


Le début de ce chapitre explique un phénomène qui ne peut être accepté par les scientifiques ou toute personne considérant la nature comme une puissance soumise à des lois physiques. 

En effet le premier verset bouleversera nos académies qui enseignent des règles qui font que le système météorologique est indépendant de toute relation métaphysique.

La bénédiction comme la malédiction du produit de la terre obéissent au seul bon vouloir de D. En réalité D. se soumet au bon vouloir de l’homme dès l’instant où il applique les Mitsvot. La bénédiction lui est acquise à profusion.

A contrario, D. se doit de sévir par une malédiction lorsque l’homme se détourne des Mitsvot.

Les sages ont voulu par des maximes ou des paraboles expliciter ce phénomène parce qu’il est difficile de le concevoir, par nos sens humains. Nous sommes soumis au gré des savants qui expliquent que la planète a une sorte d’indépendance.

Elle se moque de nos volontés ou de nos sentiments.

Elle a ses propres règles qui définissent les climats et les reliefs. Les déserts ont une histoire plausible d’anciens paradis terrestres, et les effets de serre se traduisent par le réchauffement de la planète et le dégel des glaciers.

On suppose que la société scientifique est très sérieuse et ses recommandations louables et intéressantes. La difficulté dans ce concert si rigoureux est de taille. Les sages posent une question simple. Que fait D. depuis qu’il a terminé la création du monde ?

Les uns ont répondu qu’il s’occupe des relations humaines fort complexes et souvent opposées à l’extrême. Les mariages ne sont pas une simple affaire et les divorces sont là pour attester de la dure réalité de la vie d’un couple qui ne résiste pas à la durée.

D’autres ont donné une autre explication. D. teste les humains sur leur capacité de maintenir l’équilibre de la terre, création divine offerte à l’humanité pour s’y installer et l’entretenir. Les lois divines réagissent comme une marque de respect et de remerciements au Créateur.

Comme tout propriétaire, D. félicite ceux qui bonifient Sa maison et s’en prend aux contrevenants. En fait les sages et les savants sont d’accord sur un constat : la maison Terre est en danger de disparition. Les êtres humains devront prendre la peine de changer de comportement avant qu’il ne soit trop tard.

Les uns préconisent des changements au niveau mondial, les autres des attentions individuelles qui rapprochent D. des hommes. Nous sommes persuadés de l’intérêt des deux recommandations.

Rabbin S.MALKA
Source: psemaine