



Souviens toi de ce que t’a fait Amalek
C’est une sidra qui aborde plusieurs sujets. Il s’agit de la défense du territoire et aussi des conséquences de la guerre aussi bien pour les vaincus que pour les vainqueurs.
Un enfant rebelle n’est pas un accident de parcours. Il est le fruit d’une mauvaise éducation, elle-même mal enseignée.
Le concours de faits égoïstes de l’adulte engendrent des situations qui se concluent par des catastrophes évitables en amont.
On parle aussi des lois matrimoniales comme le mariage mais aussi du divorce ou le lévirat. La solidarité n’est pas oubliée.
L’aide à autrui peut se traduire par le partage de la subsistance ou le soulagement du fardeau de l’animal.
Le camp d’Israël doit être saint c'est-à-dire, la médisance, la souffrance d’un esclave soumis à son maître, l’immoralité dans son ensemble, devront être balayées.
Un oisillon écrasé par sa mère attire notre attention bienveillante. En le sauvant, nous risquons de causer un mal profond à sa mère oiseau.
La Thora prescrit les deux attitudes. En chassant sa mère et en sauvant contre son gré son rejeton, nous accomplissons deux Mitsvot.
Un souvenir des plus puissants et qui a été notre sauvegarde au cours des siècles, se focalise sur Amalek et ses congénères. « Souviens toi de ce que t’a fait Amalek, à la sorite d’Egypte ».
La horde Amalécite a de commun avec tous les ennemis d’Israël : leur pugnacité à vouloir nous exterminer uniquement par haine raciale. Amalek n’a pas de revendication territoriale, habitant le désert, lieu sans propriétaire.
Il ne peut justifier devant une quelconque juridiction son droit de combattre un peuple qui ne lui a causé aucun tort, aucun dommage.
Chaque génération a engendré des êtres ignobles qui ont suscité et obtenu des lois particulièrement avilissantes contre des êtres humains ayant le tort d’être différents seulement sur le seul plan gestuel. Ces personnages répugnants sont des descendants de Amalek.
Il faut les pourchasser avant que leur venin ne se propage et cause des dégâts irréparables. Les nazis et la dernière guerre mondiale ont failli réussir dans leur folle entreprise.
Le tort des nations avant cette guerre et même après la victoire, jusqu’à nos jours, est de refuser d’admettre qu’Amalek est une nuisance dangereuse, pour toute la planète.
La Thora insiste pour que nous gardions en notre mémoire les prémices de leur culture nauséabonde et de pouvoir la détruire par prévention.
Il ne s’agit pas de se comporter comme non ennemis. Mais dès les premiers signes de la renaissance de la bête immonde, il faut sans cesse dénoncer, ameuter et crier son dégoût pour empêcher sa propagation.
Elle est comme l’épidémie qu’il est nécessaire d’attaquer à la racine pour juguler les effets contagieux.
Rabbin S.MALKA
Source: psemaine