



La lumière cachée
בס"ד
ושל חביבה בת גדה
Il est interdit d'utiliser le PARDES DU CHABAT ou certaines parties dans un but commercial car certaines sections sont des traductions integrales de textes de livres en Anglais, MERCI.
ויאמר אלהים יהי אור ויהי אור, Dieu dit: Que la lumière soit! Et la lumière fut (Ber. 1:3).
ויאמר אלהים, Dieu dit: Plusieurs commentateurs (Rav
Saadia Gaon, Ramban, Rambam* et le Kuzari) interpretent ויאמר par: Il a
désiré ardemment, l'intention étant de signifier que le monde est venu à
l'existence à travers Son désir résolu.
L'intention est que la création était
réfléchie: il y a une rationale pour chaque partie de la création -- la création
n'était pas une manifestation d'un désir unique sans objectif (Ramban).
*
Tel que Rambam exprime clairement: les termes de אמר, dire et דבר,
parler, appliqués à Dieu peuvent uniquement signifier un désir ardent, ou
une pensée. Cela ne fait aucune différence si oui ou non cette intention divine
devient connue à l'homme par des moyens d'une voix supernaturelle crée pour
l'objectif, ou à travers de l'une des voies de prophétie, car elles sont toutes
des manifestations du désir divin. Les termes ne signifient jamais qu'Il a parlé
actuellement utilisant des sons de lettres et une voix (Moreh Nevouhim
1:65).
La Torah a été donnée pour l'utilité de l'homme, et a donc été
composée en termes que l'homme peut comprendre. Même le spirituel est exprimé en
termes physiques, tel que le Talmud (Ber. 31b) commente (Ber. 31b; B.M. 94b;
Nidda 44a; etc...): דברה תורה כלשון בני אדם, Le langage de la Torah est selon
le langage des hommes.
Notre verset ne dit pas ויהי כן, et ce fut
ainsi [dans le sens de: cela est resté éternellement ainsi] par
contraste aux autres jours, car cette lumière n'est pas restée toujours dans cet
état constant comme les autres créations (Ramban).
Selon Even Ezra, ויאמר
אלהים devrait être compris litéralement, tel que dans le verset (Ps. 33:6): בדבר
יקוק שמים נעשו, Par la parole d'Hachem les cieux ont été crées et le
verset (Ps. 148:5): כי הוא צוה ונבראו, Car Il a ordonné et ils ont été
crées. Le verbe indique une activité sans effort, tel qu'un roi qui prononce
des ordres à ses serviteurs. Cela rejoin l'explication du Midrach Choher Tov
(18:26); voir section Drach).
Selon ceux (tel qu'Even Ezra) qui interpretent
la lumière comme étant le premier acte de la création, ויאמר devrait être
compris par Il a dit à Lui-même car aucune chose n'existait pour Lui de
s'adresser. יהי אור, Que la lumière soit!: Cela est les cieux - et tout
leurs potentiels - qui sont ici addressés par Dieu. Il a désiré ardemment que de
leur substance une matière illuminante devrait jaillir, appelée אור, lumière
(Ramban).
ויאמר אלהים יהי אור ויהי אור:
Notre verset contient 4 fois la lettre א. Le nom de cette lettre, אלף, est formé
des mêmes lettres que le terme אלף, eleph, mille. Ceci correspond aux 4
millénaires, deux millénaires d'années de Torah et deux millénaires de Machiah,
car elles sont des années de lumière (B.H.).
Élucidation: 1. Ces 4
millénaires sont des années de lumière comme il est dit par le roi Chlomo (Prov.
6:23): כי נר מצוה ותורה אור, Car le commandement est un flambeau, la Torah
est une lumière.
Le Talmud (A.Z. 9a) enseigne: Le monde présent a été
crée pour exister durant 6 millénaires: 2 millénaires de vide (sans Torah
[Rachi]); 2 millénaires de Torah; 2 millénaires de l'ère du machiah. Mais à
cause de nos nombreuses iniquités, ce qui est passé d'eux est passé [Et le
machiah n'est toujours pas venu (Rachi)].
Le miracle de Hanoucca a eû lieu le
25 Kislev. Il y a une allusion à la date dans notre verset car le
25ème mot de la Torah est אור, lumière (Ber. 1:3).
ויאמר אלהים, Dieu dit: Le Midrach (Tehilim 18:26)
dit: הצייר הזה אינו יכול לצייר את הצורה בבת אחת כולה, אלא קימעא קימעא, אבל הקב"ה
צר את הצורה כולה בבת אחת, Un artiste ne peut faire quelque chose que par un
dur labeur, mais Dieu fait des choses par un souffle simple d'un mot, tel
que ויאמר אלהים יהי אור, Dieu dit: Que la lumière soit!.
ויהי אור,
Et la lumière fut: Le Talmud (Haguiga 12a) déclare que la lumière crée au
premier jour est identique avec les luminaires du verset (14), car les
luminaires étaient crées au premier jour mais n'étaient pas suspendus dans le
firmament jusqu'au quatrième jour (voir Rachi sur vs. 14).
Les Sages
déclarent que les luminaires étaient "suspendus" [נתלו] le quatrième jour.
Remarquez qu'ils n'ont pas utilisé le verbe "crée" mais "suspendus". La lumièew
dans notre verset désigne le soleil, la lune, et les étoiles qui ont été crées
au premier jour avec le ciel, la terre, la lumière, l'osbcurité, l'air, et
l'eau. Dieu a donc crée le potentiel pour chaque chose au premier jour. Notez
qu'à partir du premier jour jusqu'au cinquième jour, vous ne trouverez pas les
mots crées ou formés (Bchor Chor).
Le Kli Yakar explique que la
lumière du premier jour était en effet spécial et a été réservé. Néanmoins, les
émanations de ses potentiels ont fourni l'illumination qui a été incarnée dans
les luminaires du quatrième jour. Parce qu'ils ne sont pas une vraie lumière,
ils ne sont pas référés par אור, lumière, mais en tant que מאור,
luminaire.
Radak explique: Bien que les luminaires n'ont pas été
suspendus dans le firmament jusqu'au quatrième jour, ils ont été crées avec les
sphères au premier jour. Chaque chose a été crée simultanément mais chacune de
leurs potentiels individuels n'était pas manifestée jusqu'au jour désigné
respectivement. Même la lumière n'a pas distribué ses rayons causant la terre de
jaillir sa végétation jusqu'à que Dieu a ordonné qu'il y ait des luminaires dans
le firmament afin de donner de la lumière sur la terre (vs. 15) et d'exécuter
leur fonction dans le monde terrestre.
La lumière qui a été crée en ce jour
était tellement intense qu'aucun être humain pouvait l'observer; Dieu l'a
réservé pour les justes dans le Monde à Venir (Sefer HaBair)...
Meam Loez
[citant Tossafot Chabbat 22a ou b) commente que cette lumière était si forte
qu'elle peut être comparée à une petite maison qui est abondamment illuminée par
de grandes bougies...une lumière à travers laquelle la personne pouvait voir
d'une extremité du monde jusqu'à l'autre et voir même des particules petites
habituellement invisibles.
Rabbemou Béchayé, citant le Zohar et le Sefer
HaBair, note que la lumière n'est pas venu à l'existence avec cette parole
(Que la lumière soit!); elle existait déjà avec le premier acte de la
création, בראשית, qui était en soi-même une parole créatrice (R.H. 32a).
Initialement, la lumière a été cachée, mais avec cette parole Il l'a révélé.
Ceci est implicite dans la phrase Et la lumière fut - c'est à dire la
lumière qui existait déjà depuis l'Acte de la Création.
יהי אור ויהי אור, Que la lumière soit! Et la lumière fut: Le Z.H. (I:16b) dit que יהי אור est une allusion à l'expansion de la vitalité de la lumière infinie dans tous les mondes.; Et que ויהי אור est une allusion à la limitation de la lumière. Le Beour HaTsvi Veatsedekek dit que la limitation est exprimée par ויהי car c'est un terme de peine, souffrance. C'est pour cela que le terme ויהי insinue à la limitation de la lumière.
Le Agra
DeKalla élucide le Z.H. en disant que יהי אור a une v.n de 232 = 25 + 207, qui
est le commencement de l'expansion du Nom du Saint Béni Soit Il, de Son
abondance donnant la vitalité à tous les mondes; C'est à dire que 232 est la
somme des v.n des milouim principaux du tétragramme (selon le aleph, le hé, et
le youd):
a. Valeur pleine du Nom d'Hachem selon le youd égale à 72
qui est יוד.+הי.+ויו.+הי.
b. Valeur pleine du Nom d'Hachem selon le
youd et le aleph égale à 63 qui est יוד.+הי.+ואו.+הי.
c. Valeur pleine
du nom d'Hachem selon le hé est égale à 52 qui est יוד.+הה.+וו.+הה.
d.
Valeur pleine du Nom d'Hachem selon le aleph est égale à 45 qui est
יוד.+הא.+ואו.+הא.
Donc, 232 est égale à 72 + 63 + 52 + 45. Il y a certaines
lettres qui ont des formes pleines différentes (ה, ו, פ) ce qui indique qu'il y
a un message à décoder (Rav Ménaché).
ויהי אור a la même v.n (238) que רחל
qui est le degré de la Malkhout, c'est à dire la fin de אצילות,
l'Émanation (Béour HaTsvi).
Le Z.H. (Ber. 16b) dit que notre verset
est le commencement de l'Acte de la Création qui sont les 6 extrêmités. Il est
possible de trouver dans ce verset beaucoup de trésors et de secrets supérieurs
afin de comprendre comment le monde a été crée dans tous les détails des 6
extrêmités. Car jusqu'à notre verset, il est fait allusion uniquement comment le
monde a été crée.
La lumière de ce verset correspond à la lumière du hessed
qui est un amour complet appelé אהבה רבה, un grand amour ((Z.H. ibid. et
11b). Cela est le sens du verset (Dev. 6:5): ואהבת את י.ה.ו.ה א.ל.ה.י.ך, Et
tu aimeras ton Dieu.
Plus loin, le Z.H. (22a) explique l'ordre de la
création selon le principe que la femme n'est pas autorisée de faire quelque
chose sans l'autorisation de l'homme. Ainsi, Ima ne fait rien sans
l'autorisation de Abba. Et dans toutes les constructions des 6 jours de Berechit
correspondant aux 6 extrêmités de la Atsilout. Aba disait une des 10 paroles
créatrices à la Ima, et immédiatement cela se faisait comme il est dit dans
notre verset: יהי אור, Que la lumière soit! ויאמר signifi que le verset
n'a pas voulu identifier le Abba et אלהים signifie la Ima; c'est à dire que
ויאמר אלהים signifie que Abba (non identifié) s'est addressé à la Ima (Elokim).
L'ordre étant יהי אור et la Ima l'a exécuté comme il est dit ויהי אור, et la
lumière fut.
Les versets où apparaissent יהי, tels que יהי רקיע, Que
soit le firmament (Ber. 1:6) et יהי מארת, Que soit les luminaires
doivent se comprendre de la même manière (Ber. 1:14) (HaGra sur Zohar Hadach 85
et les commentateurs).
La phrase du verset prédent au notre: ורוח
אלהים, Et l'esprit de Dieu apparait seulement une deuxième fois dans la
bible (Chroniques II 24:20): ורוח אלהים לבשה את זכריה, Et l'esprit de Dieu a
"habillé" Zecharia. Le verset précédant peut donc être lû ainsi: L'esprit de
Dieu "s'est habillé", c'est à dire qu'à travers les moyens d'auto-habillement,
Il a parlé, et la lumière fut, tel que notre verset dit: Dieu dit: Que la
lumière soit! Et la lumière fut. Et ceci est ce que nos Sages ont déclaré:
Par le fait de se cacher dans son Habit, la lumière a été crée (B.H.).
A ce sujet, le Midrach Choher Tov (Ps. 104:4) dit: A partir d'où, Dieu a
crée la lumière primordiale? Il s'est masqué dans un talith blanc et sa
splendeur a jaillit et a illuminé le monde avec sa lumière (voir aussi Ber. Rab.
3:4).
Puis, Dieu a déterminé que la lumière primordiale ne méritait pas que
les méchants devraient l'utiliser, donc Il l'a mis de côté, et l'a caché pour
les justes dans le futur (Rachi citant le Talmud Haguiga 12a et Ber. Rab. 3:6).
Le Bnei Issachar enseigne qu'Il a caché la lumière dans la Torah (Maamarei
Hodchei Kislev-Tevet 2:1). Le Baal HaTourim trouve une allusion dans le verset
suivant au notre. Il dit que la v.n de את האור, la lumière est égale à
celle de בתורה, dans la Torah, et combine un total de 613 commandements
qu'il y a dans la Torah. La lumière étant comparée à la Torah comme il est dit
par le roi Chlomo (Prov. 6:23): כי נר מצוה ותורה אור, car le commandement est
une lampe et la Torah est une lumière
.
Une Allusion Scripturale À Haman
Le Talmud (Houlin 139b) et le Midrach (Esther Rabbah 9:2) posent la question suivante: רבנן דתמן אמרין מניין להמן מן התורה שנא' המן העץ דריש ליה המן העץ, Car les Sages de là-bas (c'est à dire, de la Babylonie) ont dit: Où y-a-t-il une allusion à Aman dans la Torah? Comme il est dit (Berechit 3:12): המן העץ אשר צויתיך לבלתי אכל ממנו אכלת, As-tu mangé de l'arbre que Je t'es ordonneé de ne pas en manger? Le nom המן est formé des mêmes lettres -- et même dans l'ordre exact -- que le mot hamin, et העץ, l'arbre, est interpreté selon le sens utilisé dans la Meguilat Esther pour signifier la potence. La revoyellisation des mots המן העץ en "Aman et la potence" est sûrement plus qu'un jeu hasardeux de mots. Les commentateurs suggèrent des connexions thématiques de base entre Aman et l'arbre interdit de la Connaissance qu'Adam et Hava en ont mangé.
* Ittourei Torah cite un des grands moussar,
qui dit que le comportement d'Haman démontre un des traits étranges de la nature
humaine. Il ne pouvait pas trouver satisfaction de ce qu'il avait. Son
but principal dans la vie était d'acquérir la seule chose qu'il n'avait
pas. Haman était bien conscient de ce trait curieux, tel que la Meguila dit:
Haman leur exposa la splendeur de sa fortune et la multitude de ses enfants,
et comment le roi l'avait distingué et élevé au-dessus des grands et des
officiers royaux; Et Haman ajouta: Bien plus, je suis le seul que la
reine Esther ait invité avec le roi au festin qu'elle a préparé; et demain
encore je suis convié par elle avec le roi (Esther 5:11-12).
Quoi de plus
une personne pouvait vouloir? Haman poursuit: Mais tout cela est sans prix à
mes yeux, tant que je vois ce juif Mordehaï assis à la porte du roi (ibid.
5:13). Un juif refuse de se prosterner, et Haman ne pouvait pas trouver
satisfaction!
Le Talmud ne cherchait pas un mot qui sonnait similaire au nom
d'Haman. Plutôt il cherchait une source scripturale au trait caractériel
d'Haman. Le Talmud répond que le même trait était la racine qui a poussé Adam au
péché, au sujet duquel nous trouvons la phrase המן העץ. Adam était supposé de
vivre à tout jamais dans le Gan Eden, entouré de chaque chose qu'il pouvait
possiblement vouloir. Hachem lui a dit, De tout arbre du jardin tu peux
manger librement (Berechit 2:16). Seulement un arbre n'était pas
inclus -- Mais de l'Arbre de la Connaissance du Bien et Mal, tu ne dois pas
en manger; car au jour où tu en mangeras, tu mourras certainement (ibid.
2:17).
Adam avait toute chose sauf l'arbre, mais il ne pouvait pas résister
de manger l'arbre qui lui était interdit, et donc, il a apporté la mort sur
l'humanité (Rav Tsvi Ryzman citant le Rav Aaron Kotler).
Il y a une leçon
vitale à apprendre de ces récits. Une personne ne peut pas toujours avoir tout
ce qu'il désire. Nous devons apprendre à être satisfaits des bénédictions
abondantes qu'Hachem nous accorde. Si nous cherchons constamment à acquérir les
peu de choses que nous manquons, nous risquerions d'apporter la mort et la
destruction sur nous-mêmes et sur ceux qui nous entourent, ainsi était le destin
d'Adam. Le même trait était la cause de la chute d'Haman. Il avait la soumission
de chacun sauf d'une personne. Et cela n'était pas assez.
**
Yefeh Anaf explique que le décret d'Aman a été émis parce que les juifs ont
péché en se réjouissant au banquet d'Ahachvéroch et en mangeant de la nourriture
interdite (Meg. 12a; Est. Rab. 7:13). Ce péché est comparé au péché d'Adam et de
Hava, qui ont mangé le fruit interdit de l'Arbre de la Connaissance (Y.A.; voir
similairement dans Tor.Tem. sur Ber. 3:11).
*** Le Maharal (dans l'introduction sur Ohr Hadach, p.51) remarque que cela était à travers l'Arbre de la Connaissance que la mort a été introduite dans le monde. Donc, l'Arbre de la Connaissance sert comme une métaphore adéquate pour Aman, dont l'objectif dans la vie était la tentative de tuer et d'éradiquer la nation juive.
**** R' Chimon Schwabb (Maayan Beit HaChoeiva sur Ber.
3:11) suggère une approche différente:
Si nous aurions à décrire le péché le
moins grave, nous dirions que cela serait le péché d'Adam. Cela n'émergeait pas
d'un désir matériel, mais plutôt d'un effort d'atteindre un niveau plus digne en
mangeant de l'Arbre de la Connaissance, qui l'aurait imprègné de la capacité
Divine de différencier entre le bon et le mal (Ber. 3:5). D'autre part, aucun
péché aurait pû être plus pire que celui d'Aman, qui recherchait de détruire un
peuple entier et par conséquent enlever de la terre tout vestige de foi en Dieu,
telle qu'elle est témoignée par l'existence du peuple juif. Par conséquent, nos
Sages nous enseignent ici qu'il y a une connexion définie entre ces deux
transgressions.
S'il n'y avait pas eu le péché d'Adam, qui a ouvert à l'homme la possibilité de pécher - de désobéir à la directive divine - un crime aussi énorme que celui d'Aman n'aurait pas pû être possible d'arriver. Où y-a-t-il dans la Torah la source du péché monstrueux d'Aman? Cela se trouve dans désobéissance "bégnine" d'Adam. Cette première désobéissance perpétrée par le progéniteur de l'humanité, malgré sa motivation élogieuse, est ce qui a rendu possible le défi de l'ordre divin pour l'humanité
Le Rav Tsvi Elimelekh Chapira De Dinev
L'année était 1783 et la fille de la soeur du Élimélec Noam avait perdu tous ses enfants. Quand elle est tombée enceinte de nouveau, elle est venu plaider devant son grand-oncle pour une berakha que cet enfant va survivre. Le Rabbi Elimelekh lui a promis que l'enfant va survivre et qu'il va éclairer le monde avec sa Torah. Il lui a également dit de nommer le bébé d'après son nom. Quand le bébé est né, car ils étaient nerveux au sujet de nommer le bébé après leur oncle qui était encore en vie, ils ont ajouté au nom du bébé Tzvi qui était destiné à devenir le fameux Tzadik Rav Tsvi Élimélekh de Dinev, l'auteur du Bnei Yissachar. Lorsque Rav Tsvi Élimélekh a été appelé à l'armée, un miracle s'est produit. Le wagon, dans lequel il a été pris pour l'armée, s'est renversé sur le pont et tous les passagers se sont noyés dans la rivière. Il était le seul survivant. Afin d'éviter d'être pris à nouveau, la famille a changé le nom de Langsam à Chapira.
Rav Tzvi Elimelech a eu le mérite d'apprendre la Torah de
la bouche des plus grands admorim de son temps, incluant le Chozeh de Lublin,
Rav Menachem Mendel de Rimanov, le Maggid de Kozhnitz, et le Rav Apta, Rav
Avraham Yehochoua Heschel. Il a commencé et a terminé sa carrière à Dinev avec
d'autres stations le long du chemin où il avait eû beaucoup d'élèves.
Le Rav
Tzvi Elimelech was a écrivain prolifique. Le Rabbi Klausenberger était
abasourdit par la quantité de livres qu'il était capable d'écrire dans la
cinquante huitième anné de sa vie, spécialement considerant combien de temps il
avait besoin dû à sa fonction de Rav. Ses livres ont inclus son plus fameux
travail sur Chabbat et les fêtes, le Bnei Yissachar. La raison pour laquelle il
a été appelé ainsi est parce que quand il a demandé à son grand Rav, le Hozé de
Lublin pourquoi il avait une forte connexion interne à Hanoucca, le Hozé lui a
dit que sa nechama provient d'un membre du Beit Din des Hachmonaim qui provenait
de la tribu de Yissachar. Ses autres livres étaient Derekh Pikoudeha sur les 613
mitsvot, Re'ah Doudaim, Chidushei Mahartz"e, Agra DeKalla et tant
d'autres.
Rav Tzvi Elimelech était tenu en grande estime par le spectrum
entier de la Yiddishkeit car ses livres ont reçu les éloges de Rav Chlom Kluger,
le Choel OuMachiv de Lublin Rav Yossef Chaoul Nathanson, et du Divrei Haim. Rav
Tzvi Elimelech est le patriarche des dynasties hassidiques de Dinev, Munkaz, et
Blouchev. Il est décédé à l'âge de 58 ans le 18 Tevet 5601 (1841), la même année
que le Yismah Moché et seulement une année après le Hatam Sofer. Que son
souvenir soit béni!
Parmi ses enseignements:
La combinaison du Nom
d'Hachem illuminant le mois d'Eloul provient du verset (Devarim 6:25)
apparaissant dans la Paracha de VaEthanan: וצדקה
תהיה לנו כי, Un merite [ce] sera pour nous, car (T.Z. 9a-b).
Les lettres finales forment la combinaison du Nom d'Hachem illuminant le mois
d'Eloul. Bnei Issachar remarque que la v.n. des lettres des mots d'où la
combinaison est tirée - à part les lettres du tetragramme - forme le total de
715 (וצד"ק תה"י ל"נ כ), la v.n. de בתשובה, avec repentance. L'association
entre Eloul et Techouva est evidente puisque le mois d'Eloul est connu pour être
propice au repentir.
Que pouvons-nous apprendre de ce verset?
Nous avons donc une allusion que la tribu de Gad correspond au mois d'Eloul et que ce mois est un mois propice à la techouva puisqu'elle est située dans la Bina comme il est dit (Yechaya 6:10): ולבבו יבין ושב, Que son coeur ne comprenne, qu'il ne s'amende alors et ne soit sauvé!.
La Guematria
1. Guematria, valeur numérique:
Chaque lettre en hébreu a une équivalence numérique appelée sa guematria. Rabbi Eliezer, fils de Rabbi Yossi Hagalili, dit que la Torah peut être interprètée de 32 manières, la 29ème étant la guematria (après la fin du traité Berachot dans les anciennes éditions du Talmud).
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De cet exemple, nous pouvons apprendre l'utilisation par le Tikounei Zohar de multiplier les chiffres entre eux.
Il est digne de signaler que les Sages basent leur équivalence numérique sur le Zohar HaKadoch, une déclaration du Midrach, du talmud, ou d'une autre source.
Quelques fois, les guematriot peuvent être utilisées comme la source d'une allusion même si elles ne sont pas exactement égales. Ceci arrive quand l'un (ou une combibaison) des principes suivants est appliqué à la guematria:
Israël Gagnant
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