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Contes Juifs

Le héros de Chklov

Contes Juifs

Rabbi Chnéor Zalman fut l'un de ceux qui participa à la grande discussion publique de Chklov, au cours de laquelle les 'Hassidim furent confrontés à leurs opposants. Ces derniers ne purent supporter la vivacité d'esprit dont fit preuve le Rabbi. Voyant qu'il s'était acquis, par ses réponses, beaucoup de nouveaux disciples, ils décidèrent de se venger et d'attenter à sa vie. Lorsque le Rabbi rentrerait chez lui, ils se posteraient sur les collines surplombant la ville et jetteraient de gros blocs de pierre sur sa voiture.

Les 'Hassidim, cependant, eurent vent de leur projet Ils se réunirent pour décider des mesures à prendre afin de protéger le Rabbi. L'un d'entre eux, un jeune homme de dix huit ans nommé David, dont la force physique était considérable, fut personnellement chargé d'escorter le Rabbi .Le heros de Chkov

Le Rabbi prit place dans sa voiture, alors que, déjà, les opposants se trouvaient sur les collines, des blocs de pierre à la main, prêts à commettre leur méfait. Voyant cela, David, d'un geste sec, déracina un arbre. Le tenant dans son bras soulevé, il s'écria:
"Je m'occuperai personnellement de quiconque aura l'impudence de lever la main contre ce saint homme!".

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Le train virtuel

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Un groupe d’étudiants de Yechiva étaient, comme d’habitude, en tournée le vendredi après-midi pour aider des Juifs à mettre les Téfilines. Ils rencontrèrent un groupe d’immigrants de l’ancienne Union Soviétique.
Soudain un homme âgé de ce groupe leur demanda: “Vous êtes Loubavitch? Alors j’ai une histoire à vous raconter:
Quand j’étais jeune, j’avais l’habitude d’assister aux réunions ‘hassidiques qu’organisaient en secret les Loubavitchs. D’ailleurs je priais dans leurs “synagogues” clandestines et je fréquentais leurs cours, tout ceci dans le plus grand secret à cause du communisme et de l’antisémitisme ambiant.

Je me souviendrai toujours d’une de ces réunions: le thème de la conversation avait été le désir de revoir le Rabbi de l’époque, Rabbi Yossef Its’hak Schneersohn qui s’était installé à Brooklyn. Nous chantions la fameuse chanson: “Chers frères, que D.ieu nous accorde la bonne santé et la vie et nous serons à nouveau réunis avec notre Rabbi!”. Cette attente était si intense qu’on pouvait presque la toucher et elle augmentait de minute en minute.

En plein cœur de l’action, certains des ‘Hassidim se levèrent tout à coup et décidèrent de “passer à l’action”. Ils saisirent des chaises, les retournèrent à l’envers et les disposèrent en une seule rangée comme pour simuler un train… Imaginez la scène: des adultes se conduisant comme au jardin d’enfants, s’asseyant sur des chaises retournées et faisant semblant de tourner le volant d’un train pour partir chez le Rabbi qui, ne l’oublions pas, se trouvait à des océans de là !!

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Porter la Kippa ou non?

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A l'heure où l'on se fait agresser à cause de notre Kippa, voici une anécdote à son sujet:

Depuis près d’un an, je discutais avec ma femme au sujet de la Kippa : devais-je la porter tout le temps ou seulement à certains moments ? La conversation se terminait toujours par la même question : quel argument ou quel événement me donnerait le courage – oui, c’est bien le mot qu’il faut – pour le faire ? C’est finalement arrivé mais pas du tout d’une manière que j’aurais pu imaginer.

Cet été j’ai effectué un voyage en Espagne et en Pologne et je suis rentré en portant une Kippa. Les émotions furent multiples mais c’est une image en particulier qui m’a libéré, qui m’a convaincu de réaliser ce que j’avais si longtemps envisagé.

Ce tour d’Europe a commencé par la visite des villes du nord-est de l’Espagne : Barcelone, Gérone (ville natale du grand Kabbaliste et commentateur Na’hmanide), de ville en village, de quartier médiéval en splendide restaurant. J’essayai de manger cachère autant que possible, mettant ma Kippa pour manger et prononcer les bénédictions puis la remettant en poche tout de suite.kippa
En Espagne comme en Pologne et en Allemagne, on trouve des Juifs et des communautés organisées dans les grandes villes. Et c’est réconfortant. Mais on traverse tant de villages “ Judenrein ”, vides de Juifs alors qu’il fut une époque où la vie juive s’y épanouissait et contribuait à la splendeur de l’Espagne que j’en devins un peu déprimé.
De plus, entendre tous les subterfuges auxquels les Juifs eurent recours sous l’Inquisition pour conserver leur mode de vie sans éveiller les soupçons me brisait le cœur.

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