Qui n'a jamais vu une image de
chromosomes, ces structures contenant toute notre information génétique ?
Ils sont généralement représentés sous forme de petits bâtonnets,
formant de beaux X.
Mais la réalité est que les chromosomes n'adoptent cette forme que pour de très courtes périodes de temps, juste avant la division cellulaire. A quoi ressemblent nos chromosomes le reste du temps ? Des techniques d'imagerie existent, mais la résolution laisse à désirer.
En effet, l'image obtenue ne correspond pas à la structure du
chromosome pour une cellule donnée, mais à une structure type obtenue à
partir des données provenant de plusieurs millions de cellules.
Dans le
cadre d'une collaboration internationale avec l'équipe du docteur Peter
Fraser de l'Institut Babraham (Royaume-Uni), le laboratoire du
professeur Amos Tanay de l'Institut Weizmann (Israël) a mis au point une
technique permettant de visualiser la structure des chromosomes à
partir d'une seule cellule.
Cette méthode révolutionnaire a été publiée dans l'une des revues scientifiques les plus renomméss internationalement, Nature.
Présentation de la méthode 3c
La méthode utilisée classiquement pour déterminer la structure
d'un chromosome, en dehors de la période précédant la division
cellulaire, est la méthode 3c, pour "Capture de la Conformation du
Chromosome". Cette méthode est basée sur la proximité entre les loci sur
le chromosome.
Des téléphones portables de plus en plus
petits avec de plus en plus de fonctionnalités, des ordinateurs
ultra-fins... La tendance de cette dernière décennie est à la
miniaturisation. Mais jusqu'où pouvons-nous aller ?
Pouvons-nous, comme
dans les films de science-fiction, munir une micro-puce électronique,
assez petite pour être implantée sous la peau, de toute la puissance de
calcul d'un ordinateur ? Pour le moment, la réponse est non.
Et pour cause : se contenter de réduire la taille de certains composants électroniques, tels que les fils électriques, devient insuffisant quand on souhaite passer a l'échelle nanométrique. Le développement de nouvelles technologies est nécessaire.
Une équipe de chercheurs de l'Institut Weizmann (Israël), dirigée par le docteur Oren Tal, vient d'ouvrir la voie à ces technologies du futur en créant un fil électrique épais comme un atome.
Des interrupteurs moléculaires
Le docteur Oren Tal n'est pas le premier à s'atteler à la
création de composants électroniques à l'échelle nanométrique. Des
travaux antérieurs ont notamment démontré la possibilité d'utiliser des
molécules organiques pour contrôler le courant électrique.
Certaines
molécules peuvent ainsi servir d'interrupteurs, de valves, etc. Si ces
molécules fournissent une modulation intéressante du courant à l'échelle
nanométrique, leur intégration dans un circuit électrique est hélas
compliquée.
Lire la suite : Des scientifiques israéliens inventent un fil électrique d'épaisseur atomique
Même si vous ne vous en
rendez pas compte, votre cerveau est le plus puissant des outils. Il reconstruit automatiquement l'aspect tridimensionnel des images
en deux dimensions. C'est ce qui nous permet notamment de reconnaître
que des objets sont identiques, quels que soit l'angle duquel on les
regarde. Cependant, pour un ordinateur, cette identification n'est pas
si aisée.
En effet, notre cerveau extrapole la troisième dimension en se
basant sur nos connaissances : la forme d'un cheval, d'une chaise, etc.
Mais pour l'ordinateur, une image n'est pas un ensemble d'éléments
distincts, mais une simple matrice de nombres.
Comment donc permettre à
un ordinateur de reconnaître que deux objets sont identiques ? Le
docteur Yaron Lipman de l'Institut Weizmann en Israël tente de résoudre
ce problème grâce à des algorithmes de déformation, tenant compte de la
variation de forme entre deux objets similaires ou entre le même objet
mais avec différents angles de vue.
Ces algorithmes présentent de
nombreuses applications, qui vous seront présentées dans la suite de
l'article.
Lire la suite : L'Institut Weizmann réussi à expliquer la reconnaissance visuelle de l'homme
Application à la classification d'os et de dents
Le docteur Lipman et son équipe se sont intéressés à la
classification d'os et de dents. La détermination l'espèce d'animal à
laquelle appartient un certain fragment osseux n'est pas chose aisée et
il est généralement nécessaire de faire appel à un paléontologue ou à un
anatomiste talentueux.
Quand on parle de cellules cérébrales, on
pense tout de suite aux neurones. Pourtant, ces dernières ne
représentent que 50% du volume cérébral et seulement 10% des cellules
cérébrales, soit une toute petite portion de l'ensemble des cellules du
cerveau.
Qu'en est-il des 90% restantes ? Il s'agit des cellules
gliales. Considérées par le passé comme étant de simples cellules de
soutien dépourvues de toute fonction (glia signifie "colle" en
grec ancien), de plus en plus d'études démontrent leur importance
critique au bon fonctionnement cérébral, notamment de par leur rôle
immunologique et leur aide à la transmission de l'information entre
neurones.
Le laboratoire du professeur Steffen Jung de l'Institut
Weizmann s'intéresse plus particulièrement à un type de cellules gliales
: la microglie. Il a ainsi développé il y a un peu plus d'une dizaine
d'années un modèle de souris transgénique permettant pour la première
fois d'observer la microglie.
Mais il ne s'est pas arrêté là. En effet, lui et son équipe viennent tout juste de terminer le développement d'un système permettant d'étudier le rôle de la microglie. Cette prouesse leur a permis de publier leurs résultats dans la très prestigieuse revue scientifique Nature Neuroscience.
Lire la suite : Des scientifiques israéliens découvrent le rôle de la microglie
Le professeur Moti Herskowitz a dévoilé le 13 novembre dernier, à l'occasion du Bloomberg Fuel Choices Summit,
un procédé industriel pour produire une alternative verte au pétrole
brut. Utilisant des technologies matures, ce procédé pourrait être
déployé rapidement et être commercialisé d'ici 5 à 10 ans.
La quête d'alternatives au pétrole
Pour des raisons de pollution, de réchauffement climatique tout
comme de pénurie annoncée, trouver une alternative viable au pétrole
fossile pour alimenter nos moyens de transports est le sujet de
nombreuses recherches à travers le monde.
La voiture électrique est vue comme la solution du futur mais son utilisation généralisée se heurte au coût important des batteries et à leur capacité limitée, sans parler du besoin de développer un réseau de stations de recharge et d'augmenter significativement la production électrique.
Des projets de voiture
électrique alimentée par des piles à combustible ont montré leur
viabilité mais la complexité de la production, du stockage et de la
distribution de l'hydrogène nécessaire pour recharger la pile sont
encore un frein.
De nombreux chercheurs et entreprises se penchent donc sur le
développement des carburants liquides alternatifs, parfois appelés à
tort "bio-carburant", comme l'éthanol ou le biodiesel, qui peuvent être
utilisés seuls ou mélangés à de l'essence conventionnelle.
Ces
carburants liquides alternatifs présentent l'avantage d'utiliser les
mêmes infrastructures de distribution que les carburants classiques. En
revanche, au-delà d'une certaine concentration (environ 10%) de ces
produits dans le carburant final, les moteurs à explosions classiques
doivent être modifiés pour les utiliser.
Lire la suite : Une alternative verte au pétrole dévoilée par l'Université Ben Gourion du Néguev
Page 201 de 222