Suite aux risques grandissants d'attentats, les
systèmes de surveillances permettant de détecter des explosifs ou des
armes se perfectionnent et se multiplient. Mais le cout de ces systèmes
est exorbitant. A titre d'exemple, l'aéroport Ben Gourion de Tel Aviv a
passé commande en 2011 du scanner le plus avancé, le Xray/CT de la
société française Safran pour un prix de 105 millions de dollars.
Il est
donc impossible d'équiper massivement les espaces publics (stations de
bus, stades, supermarchés etc..) de ces systèmes de détections bien trop
onéreux.
Pour répondre à cette problématique, le Dr Eran Soher de l'université de
Tel Aviv développe en collaboration avec des chercheurs de l'université
de Francfort, un système portable, sophistiqué mais relativement bon
marché. Cette recherche qui pourrait aboutir à une technologie répondant
au besoin croissant de sécurité a été publiée dans le journal IEEE
Microwave and Wireless Components Letters et présentée au mois de
septembre lors d'une conférence internationale spécialisée en Australie.
Le principe est de reconfigurer les puces CMOS, utilisées abondamment
dans le monde informatique, et de les transformer en circuit hautes
fréquences. Ainsi ces puces acquièrent la capacité de générer des
radiations qui traversent emballages ou vêtements pour produire une
image des sous couches. Cette puce, d'une surface de 0.25 mm², intègre
une antenne ayant la capacité de recevoir et de transmettre des ondes ou
radiations au terahertz.
De nombreuses créatures marines brillent dans le noir. Ce phénomène connu sous le nom de bioluminescence est observé, entre autres, chez certaines bactéries marines ; celles-ci émettent de la lumière une fois qu'elles ont atteint une certaine concentration dans le milieu océanique, (un phénomène appelé "quorum sensing", ou détection de quorum).
Bien que ce phénomène soit connu depuis longtemps, les avantages procurés par la bioluminescence étaient loin d'être clairs jusqu'à présent.
Dans un article publié dans la prestigieuse revue PNAS, des chercheurs de l'Université Hébraïque de Jérusalem ont élucidé le mystère des bactéries lumineuses, et ont prouvé que la bioluminescence apporte un avantage évolutif certain.
L'article décrit les recherches menées à l'Institut Interuniversitaire des Sciences Marines d'Eilat par l'étudiante Margarita Zarubin, sous la supervision du Prof Amatzia Genin, et en collaboration avec le prof. Shimshon Belkin et son élève Michael Ionescu, tous de l'Université Hébraïque.
Imaginez être capable de regarder un embryon
grandir à l'intérieur d'un oeuf, d'examiner les tissus profonds d'un
malade sans incision, ou même d'observer l'espace à travers le
brouillard et les nuages. Les chercheurs du Groupe d'Optique Ultra
Rapide à l'Institut Weizmann en Israël ont fait un grand pas dans cette
direction.
Pour Yaron Silberberg, un des principaux membre de l'équipe qui a
récemment publié ses recherches dans la revue Nature, "les principales
conséquences sont que l'imagerie à travers des couches diffusantes peut
être effectuée en temps réel avec des sources lumineuses et des caméras
standards.
" Lorsque la lumière rencontre une surface qui apparaît opaque
elle est dispersée dans toutes les directions, et nous ne pouvons voir
ce qui est au-delà de cette surface. Jusqu'à présent, les scientifiques
qui désiraient créer une image de ce qui est au-delà d'une telle surface
ont utilisé des lasers monochromes ou à impulsion brève pour recueillir
des données, puis reconstruire l'image ligne par ligne.
Les résultats de cette équipe on permis de changer cette approche :
"Notre principale découverte est que la lumière incohérente standard
(comme les lampes à lumière blanche et les sondes fluorescentes) peut
être utilisée pour l'imagerie à travers des matériaux diffusants."
Silberberg et ses collègues ont constaté qu'en utilisant un écran LCD
pixelisé contrôlé par ordinateur, ils peuvent influencer le front d'onde
de la lumière diffusée et ainsi re-former l'image originale.
En plus des dictons du type "Qui dort, dîne" et sa
réciproque "Qui dîne, dort" revisités et confirmés par les
neurobiologistes du sommeil et de la prise alimentaire, nous
pourrions voire apparaître le "Qui dort, apprends"...
Ces dernières années la recherche en neurobiologie a permis de mieux comprendre le rôle du sommeil. Chez l'homme par exemple cette phase que l'on qualifie à tort d'inactivité est un moment privilégié ou certaines informations sont renforcées (gardées en mémoire) et d'autres effacées. Ce contrôle mnésique est notamment possible grâce au raffinement des connexions nerveuses. En revanche la capacité à acquérir des connaissances, apprendre, durant le sommeil restait une inconnue.
Pour tenter de répondre a cette question, l'équipe du Dr. Noam Sobel du département de neurobiologie de l'Institut Weizmann (Rehovot, Israel) s'est intéressée au "Sniffing" (littéralement des reniflements). L'amplitude de cette réponse olfactive varie en fonction de la qualité de l'odeur. Les odeurs plaisantes engendrent de grands "sniff" alors que les mauvaises odeurs provoquent un "sniff" modéré.
Les chercheurs de la Faculté de Médecine Rappaport
du Technion ont identifié cinq gènes permettant de diagnostiquer la
maladie de Parkinson, rapporte la revue scientifique Molecular
Neurodegeneration. Cette étude a été menée par le Dr Silvia Mandel,
vice-directrice du Centre d'excellence Eve Topf pour la recherche et
l'enseignement sur les maladies neurodégénératives, ainsi que par ses
collègues, les Professeurs Moussa Youdim (Technion), Judith Aharon
(Rambam Medical Center), et Martin Rabey (Assaf HaRofeh Medical Center),
conjointement avec des collègues des Universités de Würzburg et de
Pise.
"Actuellement, il n'existe aucun test sanguin permettant de
diagnostiquer la maladie de Parkinson, ce qui rend la détection des
personnes à risque ou aux premiers stades de la maladie de Parkinson
pratiquement impossible. Elle est en effet identifiée par un examen
clinique neurologique basé sur les signes évocateurs de la maladie.
Trouver des biomarqueurs pour la maladie de Parkinson va permettre de
détecter les sujets à risque élevé avant que les symptômes ne se
développent, au moment où les traitements préventifs sont les plus
efficaces pour ralentir la progression de la maladie ", explique le Dr Silvia Mandel. "Le
premier objectif de notre étude était d'évaluer si une signature
génétique peut être détectée dans le sang de patients atteints de
maladies de Parkinson et qui pourrait permettre le diagnostic de la
maladie."
L'examen a été effectué sur des échantillons sanguins de 62 patients
atteints de la maladie de Parkinson au stade précoce et de 64 personnes
en bonne santé. La sélection des gènes et la détermination de leur
expression dans le sang étaient basées sur des recherches antérieures
menées par les Drs. Silvia Mandel et Moussa Youdim sur le cerveau de
patients atteints de la maladie de Parkinson, dans lesquels un groupe de
gènes a été identifié comme présentant un défaut d'expression par
rapport aux cerveaux de personnes en bonne santé (groupe contrôle).
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