Chaque année, 1.000 incendies ont en
moyenne lieu dans les forêts israéliennes, forêts qui couvrent un peu
plus de 7% du territoire.
Le département de recherche du ministère de la Sécurité publique, en collaboration avec des chercheurs en météorologie et comportement des incendies de forêt, a développé une technologie permettant de prédire la propagation des incendies, appelé Matash.
Une coopération israélo-américaine
"C'est le premier système Weather Research Forecasting (WRF) opérationnel dans le monde",
explique le gestionnaire de systèmes d'informations géographiques Shai
Amram. Le système Matash comprend deux composants principaux. Le premier
recueille les données météorologiques telles que la température,
l'humidité, les précipitations, la direction du vent et sa vitesse.
Il
recueille également des données sur les infrastructures, telles que les
conditions topographiques, une carte des matériaux inflammables et le
niveau d'humidité de la végétation.
Le second composant du système est un modèle de propagation d'incendie. Il s'appuie sur Google Maps et Google Earth et comprend :
Lire la suite : Israël met au point le premier système de prévision d'incendies
Des chercheurs israéliens et suisses découvrent la meilleure structure moléculaire, écologique et peu coûteuse, pour synthétiser de l'hydrogène à partir de la lumière du soleil : la rouille.
Dans la course à la recherche d'énergies propres,
l'hydrogène est sans doute l'une des sources les plus prisées à ce jour,
et l'apparition de véhicules fonctionnant avec ce gaz se fait de plus
en plus visible.
Récemment, la ville de Tel-Aviv s'est équipée d'un bus
fonctionnant seulement à l'hydrogène, ce qui est une avancée par rapport
aux moteurs hybrides déjà existants sur le marché.
Sa synthèse n'est néanmoins pas encore maitrisée et plusieurs chercheurs
se penchent sur la question, privilégiant la voie dite "de séparation",
qui consiste à séparer électrochimiquement les molécules d'eau en
molécules d'oxygène et d'hydrogène.
Les cellules photo-électrochimiques (PEC) sont utilisées pour effectuer cette séparation grâce à l'énergie solaire.
Lire la suite : Produire de l'hydrogène solaire à partir de la rouille
Le coeur, organe central de notre
organisme, ne peut pratiquement pas se régénérer lui-même. De nombreux
scientifiques tentent d'apporter des solutions pour remédier aux
dommages irréparables pouvant être causés à ce muscle.
Le docteur Tal Dvir et son étudiant Michal Shevach du Department of Molecular Microbiology and Biothechnology de l'Université de Tel Aviv, en association avec le Center for Nanoscience and Nanotechnology de la même université, ont utilisé des fibres d'or pour améliorer la transmission des signaux électriques entre les cellules.
Pourquoi le coeur ne se répare-t-il pas tout seul ?
Le coeur adulte contient une très faible quantité de cellules
capables de se multiplier (appelées précurseurs cardiaques). Dans la
grande majorité des cas, les cellules cardiaques sont très différenciées
et très spécialisées. Et, comme les neurones, elles ne se multiplient
pas et ne peuvent donc pas compenser une perte.
Ainsi, lors d'un
d'infarctus du myocarde, les cellules cardiaques sont privées d'oxygène
et meurent ; étant donnée leur incapacité à se multiplier, elles ne sont
pas remplacées et cette partie du coeur devient fibrotique, ce qui peut
conduire à un décès. Il y a donc, dans ce cas, une zone infonctionnelle
(incapable de transmettre l'influx nerveux et de se contracter) dans le
coeur, ce qui peut causer des dysfonctionnements ultérieurs.
L'activité électrique des cellules cardiaques
Les cellules cardiaques ont, toujours comme les neurones, la
capacité d'être excitées par un courant électrique. Celui-ci se transmet
de cellule en cellule via des canaux présents dans les membranes et les
jonctions intercellulaires.
C'est cette impulsion électrique qui provoque la contraction des cellules, par un couplage électrochimique et des changements de configuration des protéines responsables de la contraction cellulaire. Ainsi, le coeur bat de façon coordonnée. Si une zone est infonctionnelle pour telle ou telle raison, l'information n'est pas transmise et le patient peut présenter des arythmies pouvant être très sérieuses.
En théorie, on sait guérir les cancers. Il
"suffirait" de les détruire violemment à coups de chimiothérapie ou par
ablation. Mais ce n'est malheureusement pas si simple. La chimiothérapie
attaque les cellules qui se reproduisent rapidement, c'est-à-dire les
cellules cancéreuses bien sûr, mais aussi celles du système immunitaire
et les cellules folliculaires (qui font pousser les cheveux, d'où la
chute de cheveux). Il existe des produits chimiothérapeutiques plus
sélectifs, mais la sélectivité absolue n'existe pas.
Rappelons que le
cancer n'est pas un corps étranger, il s'agit d'un groupe de cellules
"normales" qui bascule dans un état de multiplication incontrôlée. La
cellule dont l'ADN est endommagée, en raison d'une prédisposition
génétique ou d'un facteur environnemental (cigarette, soleil, alcool,
etc.), peut ainsi se dérégler et se propager exponentiellement.
Une solution miracle ?
L'équipe du Pr Marcelle Macluf [1], du Lab for Cancer Drug Delivery & Cell Based Technologies du Technion - Israel Institute of Technology,
a décrit l'utilisation originale de nano-cellules fantômes pour cibler
précisément les cellules cancéreuses [2] [3]. Le principe est le suivant
: des coques de matériau cellulaire sont formées autour de composés
anticancéreux et sont livrés spécifiquement aux cellules cancéreuses.
Les cellules utilisées sont des cellules souches mésenchymateuses (MSC, Mesenchymal stem cells) [4], c'est-à-dire des cellules venant de tissus dits de "soutien" (cellules stromales, tissus conjonctifs, etc.) capables d'auto-renouvellement et de différenciation. Ces MSC sont faciles à obtenir, notamment à partir de tissus de faible intérêt comme le tissu adipeux. Ces cellules portent à la surface des marqueurs, variant selon le type de MSC, mais qui peuvent mener à une reconnaissance spécifique par les cellules tumorales.
Lire la suite : Israel conçoit des cellules "fantômes" contre le cancer
Des scientifiques israéliens ont développé une nouvelle
technologie qui pourrait permettre aux cultures de vivre, survivre, à
toutes conditions météorologiques luttant ainsi la famine dans le monde
entier.
L’équipe, dirigée par le professeur Shimon Gepstein du Collège Kinneret, a transformé génétiquement une plante qui peut résister à toutes températures ; être gelée, ou complètement séchée, ne pas recevoir d’eau pendant une certaine période de temps, puis la plante, miraculeusement, revit après un approvisionnement en eau sans encourir de dommages.
Le constat a été découvert par hasard lors d’expériences sur la longévité des plantes et sur la durée de conservation des légumes.
Les scientifiques ont fait l’expérimentation sur les feuilles de tabac et ont réussi à développer une plante qui vit deux fois plus longtemps que la moyenne des plantes de tabac, offrant des fleurs et des fruits bien après qu’elles aient été desséchées et qu’elles soient mortes.
Lire la suite : Des scientifiques israéliens ont développé une solution contre la famine
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