A l'Institut Weizmann des sciences, l'un
des plus célèbres instituts de recherche israéliens, un nouveau record
mondial vient d'être battu. En effet, des chercheurs de viennent d'y
mettre au point un SQUID, appareil de mesure du champ magnétique, plus
petit et plus puissant que tous ses prédécesseurs.
Ce sont ces
caractéristiques qui ont permis à cet instrument de faire l'objet d'une
publication dans le très prestigieux journal scientifique Nature Nanotechnology.
SQUID et supraconductivité
SQUID est un acronyme anglais pour "Superconducting Quantum Interference Device". Le terme "Superconducting"
est employé ici car ce magnétomètre utilise le principe de
supraconductivité. Pour comprendre ce qu'est la supraconductivité, il
est nécessaire d'être familier avec la notion de résistance électrique.
Pratiquement tous les matériaux présentent une résistance électrique. Cette dernière correspond à la dissipation d'énergie lorsqu'un courant électrique traverse le matériel considéré.
La valeur de cette résistance
peut être dans certains cas très élevée, comme par exemple dans le cas
du bois, ce qui en fait un très mauvais conducteur, et dans d'autres cas
beaucoup plus réduite, ce qui est le cas par exemple des câbles
électriques. Un matériel est qualifié de supraconducteur lorsqu'il
conduit le courant électrique sans qu'aucune dissipation d'énergie ne se
produise.
En d'autres termes, la résistance électrique d'un
supraconducteur est nulle. En général, le phénomène de supraconductivité
se produit à des températures proches du zéro absolu (- 273,15 °C) : on
parle de supraconductivité conventionnelle.
Cependant, certains
matériaux dénommés "supraconducteurs non conventionnels", dont le
fonctionnement théorique n'est pas encore bien compris, présentent une
supraconductivité à des températures plus élevées.
Lire la suite : Record: des scientifiques israéliens réussissent à mesurer un champ magnétique
Des chercheurs de l'Université de Tel-Aviv
expliquent qu'une exposition répétée et volontaire à des événements
négatifs peut prévenir leur atteinte délétère sur l'humeur.
Une mauvaise influence sur le comportement
La psychologie montre qu'il n'en faut pas beaucoup pour être de
mauvaise humeur. Le problème lié à cet état émotionnel est qu'il
ralentit le temps de réaction et affecte les fonctions cognitives
basiques comme parler, écrire et compter. Ainsi, lire un article
déprimant dans un journal le matin pourrait contribuer à ruiner une
journée de travail.
Cependant, la nouvelle recherche des scientifiques Moshe Shay Ben-Haim, Yaniv Mama, Michal Icht et Daniel Algom de la School of Psychological Sciences de l'Université de Tel-Aviv révèle qu'une exposition répétée aux événements négatifs neutralise leur effet sur l'humeur et la pensée.
L'étude, publiée dans Attention, Perception, & Psychophysics, constitue une percée intéressante dans la compréhension des émotions humaines.
Lire la suite : Des scientifiques israéliens identifient l'origine de la mauvaise humeur
La taupe... Elle fait trembler le plus
courageux des jardiniers. Même la puissante CIA craint que certaines
d'entre elles puissent infiltrer son organisation. Mais ce mignon et
adorable terroriste des jardins est redouté par un autre organisme, et
pas des moindres : le cancer.
Depuis maintenant plus de 50 ans, des rat-taupes sont hébergés dans les laboratoires de l'Université de Haïfa ; durant toute cette période, aucun cas de cancer n'a été détecté chez ces rongeurs. Une récente étude publiée par l'équipe du professeur Aaron Avivi, de l'Université de Haïfa, se penche sur cette étonnante résistance.
Le rat-taupe et les agents cancérigènes
Afin d'étudier l'immunité des rats-taupes face au cancer, les
chercheurs israéliens ont essayé d'induire la prolifération de cellules
tumorales en leur injectant des agents cancérigènes. Si tous les animaux
du groupe contrôle (constitué de rats et de souris) ont développé
d'énormes tumeurs, les rat-taupes ont fait preuve d'une résistance à
toute épreuve.
D'où provient donc cette immunité ? Pour le professeur
Aaron Avivi, la réponse se trouve dans les conditions de vie drastiques
de ces mignonnes boules de poil.
Lire la suite : Des scientifiques israéliens découvrent l'immunité cancérigène de la taupe
La pluie, l'oxygène et la lutte contre le cancer : cherchez le lien !
Les chercheurs ont réalisé leur étude sur le rat-taupe israélien, une espèce du genre Spalax. Comme toutes les taupes, Spalax
passe toutes ses journées dans de lugubres tunnels souterrains, sombres
et mal ventilés. Jusque-là, rien qui ne justifie la présence de
superpouvoirs !
Les archéologues de l'Université de
Tel-Aviv ont creusé sous le lac de Tibériade et la Mer Morte. Leurs
trouvailles permettent d'expliquer la chute des Empires du Levant à
l'Age de Bronze.
Un brusque changement climatique
Il y a 3 200 ans, les civilisations florissantes présentes dans
et autour d'Israël se sont soudainement effondrées pour des raisons
mystérieuses. Le professeur Israel Finkelstein, le docteur Dafna Langgut
du Dr Sonia and Marco Nadler Institute of Archeology de
l'Université de Tel-Aviv et le professeur Thomas Litt de l'Université de
Bonn en Allemagne ont trouvé une réponse à ce mystère dans le pollen
retrouvé au fond des étendues d'eau israéliennes.
Dans une étude publiée
dans le Journal of The Institute of Archaeology of Tel Aviv University et rapportée dans le New York Times,
les chercheurs expliquent qu'une sécheresse a conduit à la chute de
l'Ancien Levant du Sud. Suite à ce brusque changement climatique, en peu
de temps, tout un monde de l'Age de Bronze s'est effondré.
Le pollen : un témoin fiable des temps passés
Des grains de pollen ont été prélevés dans les sédiments du
fond du lac de Tibériade et de la rive ouest de la Mer Morte et analysés
grâce à une technologie de très haute résolution. Ces éléments on
également pu être situés dans le temps (entre 1250 et 1100 avant J.)
grâce a une datation au carbone 14.
L'étude menée a rassemblé une combinaison unique d'analyses technologique, archéologique et historique afin d'obtenir la vision la plus complète jusqu'à ce jour de ce désastre environnemental.
Lire la suite : Un mystère vieux de 3.000 ans résolu par des israéliens
La start-up israélienne Wi-Charge est en
passe de révolutionner le monde de l'électronique et de la téléphonie
mobile grâce à une nouvelle technologie qui permet de charger un
téléphone mobile... sans avoir recours à un câble.
A la place, un
faisceau infrarouge est envoyé vers une cellule photovoltaïque implantée
dans le téléphone.
Des smartphones intelligents mais peu endurants
Il fut un temps où les téléphones n'étaient pas aussi évolués que les smartphones
actuels : ils se contentaient d'appeler et de recevoir des SMS. A cette
époque, on se souvient aussi que l'on ne rechargeait son téléphone
qu'une fois par semaine, et ce, sans jamais l'éteindre.
Les iPhone et
Samsung Galaxies qui ont envahi le marché sont certes plus évolués, mais
équipés de processeurs plus puissants que ceux qu'embarquaient les
ordinateurs de l'époque, et donc ont une consommation énergétique qui
fait qu'il leur est impossible de rester allumés plus d'une journée.
Les
détenteurs de ces bijoux de technologie se sont adaptés comme ils le
peuvent, embarquant chargeur et batterie externe dans leur sac ou leur
poche.
L'excuse "Je dois raccrocher car je n'ai plus de batterie" n'est
plus toujours un prétexte pour mettre fin à une pénible conversation
avec belle-maman, mais traduit une réalité à laquelle tout possesseur de
téléphone "intelligent" doit faire face.
Lire la suite : Une start-up israélienne développe un chargeur sans fil
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